RDC : «Aucun dictateur n’a survécu à la colère du peuple », dixit Martin Fayulu après la chute de Bachar Al-Assad

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RDC : «Aucun dictateur n’a survécu à la colère du peuple », dixit Martin Fayulu après la chute de Bachar Al-Assad

L'opposant politique congolais Martin Fayulu, leader du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE), a une nouvelle fois critiqué

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L’opposant politique congolais Martin Fayulu, leader du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE), a une nouvelle fois critiqué le Président Félix Tshisekedi dans une publication sur X. Dans son tweet, Martin Fayulu a comparé le chef de l’État congolais à l’ancien président syrien Bashar al-Assad, tout en lui exhortant de prendre exemple sur son homologue et de quitter le pouvoir.

« Bashar al-Assad, qualifiant hier l’opposition syrienne de faible, a été contraint de fuir. Ce départ doit inspirer Félix Tshisekedi car aucun dictateur n’a survécu à la colère de son peuple. Après deux mandats usurpés, il est temps qu’il parte », a-t-il écrit, exprimant son indignation quant à la légitimité du Président Tshisekedi.

Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu, alors que Félix Tshisekedi s’apprête à s’adresser à la nation ce 11 décembre lors d’un discours au Congrès. Les tensions politiques sont exacerbées par le projet de réforme constitutionnelle récemment annoncé par le Président de la République, qui prévoit la mise en place d’une commission en 2025 pour réfléchir à la révision des institutions. Ce projet est fortement contesté par l’opposition, qui le décrit comme une tentative de consolidation des pouvoirs au détriment de la démocratie.

Le week-end dernier, la polarisation politique a été illustrée par des affrontements au siège de l’ECiDé entre des partisans de Fayulu et un groupe d’individus jugés favorables au pouvoir en place. Bien que ces incidents aient été rapidement maîtrisés par la police, ils révèlent le climat de tension et de division qui règne actuellement dans le paysage politique congolais.

Fayulu, qui continue de contester les résultats des élections de 2018, accuse Tshisekedi d’avoir « usurpé » son mandat. Ses déclarations publiques, dont celle sur la comparaison avec Bashar al-Assad, ont pour objectif de galvaniser ses partisans et de maintenir la pression sur le gouvernement face au projet de la réforme constitutionnelle.

L’opposition multiplie les appels à la mobilisation contre toute tentative de réforme qui pourrait porter atteinte aux processus démocratiques en cours. Samedi dernier à Genval, Fayulu a confirmé son alliance avec Moïse Katumbi, un autre leader de l’opposition, pour coordonner la lutte contre le changement de la Constitution. Leur union souligne la volonté déterminée de l’opposition de s’opposer aux réformes qu’elle juge néfastes pour la démocratie en République démocratique du Congo.

Christian Matondo/Lumière News

La Rédaction
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