Au cours de la présentation du projet d’Edit Budgétaire 2025, mardi 10 décembre 2024 à la Fourchette boyomaise par le gouverneur Paulin Lendogolia Leb
Au cours de la présentation du projet d’Edit Budgétaire 2025, mardi 10 décembre 2024 à la Fourchette boyomaise par le gouverneur Paulin Lendogolia Lebabonga, le président de l’assemblée provinciale Mateus Kanga Londimo a eu un franc-parler à l’égard de l’autorité provinciale en apportant une clarification sur la gestion des dépenses provinciales.
« Le sous-gestionnaire de crédit et le comptable du gouvernement doivent se limiter aux dépenses liées au fonctionnement du cabinet du Gouverneur », a recommandé le speaker Mateus Kanga au gouverneur Paulin Lendogolia.
Il a souligné que :
« Par contre, pour ce qui est des dépenses extérieures du cabinet du Gouverneur, c’est aux ministres provinciaux des Finances et du Budget de jouer leurs rôles afin qu’ils soient responsables de leurs actes devant l’assemblée plénière ».
Selon le speaker Kanga, il est essentiel que chaque acteur impliqué dans la gestion des crédits publics et des dépenses provinciales respecte strictement les limites de son rôle.
Il convient de préciser que cette déclaration du président de l’organe délibérant provincial vise à établir une ligne claire des responsabilités et de reddition de comptes dans la gestion des finances publiques au niveau provincial.
En séparant les rôles, Mateus Kanga semble chercher à éviter toute confusion ou chevauchement qui pourrait mener à des pratiques inappropriées ou à un manque de transparence.
Le rôle des ministres provinciaux des Finances et du Budget est crucial, car ils agissent comme garants de la transparence financière vis-à-vis des institutions provinciales, notamment l’assemblée plénière, qui détient le pouvoir de contrôle.
En revanche, les gestionnaires au sein du cabinet du Gouverneur se concentrent sur les dépenses quotidiennes et internes, réduisant ainsi le risque de conflits d’intérêts ou de malversations.
Cette clarification pourrait marquer un tournant dans la gouvernance financière provinciale, en renforçant les mécanismes de responsabilité et en assurant une gestion plus efficiente des fonds publics. Cela rappelle également l’importance de la collaboration et du respect des attributions de chaque acteur dans un système démocratique et décentralisé.
Chiffré à hauteur de 456 milliards de francs, ce budget a été jugé recevable par les élus provinciaux après son examen.
La Rédaction
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