Issa Bokalango, un bandit connu sous le nom de « Kuluna » et surnommé Jephte, a été condamné à la peine de mort par le tribunal militaire de garnison
Issa Bokalango, un bandit connu sous le nom de « Kuluna » et surnommé Jephte, a été condamné à la peine de mort par le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Matete le mardi 14 Janvier 2025. Il a également écopé d’une amende de 100 000 $ USD pour dommages et intérêts. Le verdict fait suite à son implication dans une série de crimes, notamment la mutilation d’un homme à Lemba.
Dans une décision qui a suscité une vive réaction. Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Matete a prononcé la peine capitale contre Issa Bokalango, alias Jephte, un membre notoire des « Kuluna », groupes de jeunes impliqués dans des activités criminelles à Kinshasa. Le juge a déclaré Bokalango coupable de plusieurs chefs d’accusation, dont le plus grave est la mutilation d’un homme à Lemba, lors d’une attaque qui a choqué la population. La victime s’est vu amputer d’une main au cours de ce crime violent.
Au-delà de la peine de mort, le tribunal a ordonné le paiement de 100 000 $ USD par le condamné, à titre de dommages et intérêts à la victime. Cette somme, payable en francs congolais, vise à compenser les préjudices subis et à souligner la gravité des actes commis.
L’opération Ndobo, une initiative visant à lutter contre l’insécurité et les activités des « Kuluna », a joué un rôle central dans l’arrestation et le procès de Bokalango. Cette opération, qui a mobilisé les forces de l’ordre, a permis de démanteler plusieurs réseaux criminels et d’interpeller de nombreux individus impliqués dans des actes de violence et de banditisme.
Le verdict du mardi 14 janvier 2025 a été rendu public lors d’une audience publique. Il met en lumière la détermination des autorités congolaises à lutter contre la criminalité et à faire appliquer la loi, même dans le cas de peines aussi sévères que la peine de mort. L’affaire Bokalango suscite un débat sur l’efficacité de la peine capitale comme moyen de dissuasion et sur la nécessité de réformes du système judiciaire congolais pour lutter efficacement contre la criminalité. Le procès a été marqué par une forte présence policière et une tension palpable, reflétant l’impact profond de ces crimes sur la société kinoise.
René Kasongo, Correspondant à Lubumbashi
La Rédaction
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