Dans une atmosphère vibrante et engagée, l'Alliance Française de Kisangani a ouvert ses portes à une salle pleine, accueillant une tribune d'expressio
Dans une atmosphère vibrante et engagée, l’Alliance Française de Kisangani a ouvert ses portes à une salle pleine, accueillant une tribune d’expressions artistiques dédiée à la guerre de six jours qui a marquée Kisangani. Cet événement, riche en témoignages et en performances, a offert une plateforme pour revivre et examiner les atrocités de ce conflit tragique.
Le premier panel a plongé les participants au cœur des événements avec un récit poignant des faits, enrichi par les témoignages de victimes et de survivants. Madame Claudine Bela, Coordinatrice de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), et Papa Pierre Kibaka, Doyen de la société civile et responsable de Justice et Libération, ont partagé leurs souvenirs des premières enquêtes et documentations sur les événements, mettant en lumière des faits souvent méconnus.
Me Andy Djuma Muzaliwa a ensuite pris la parole pour exposer son article sur le droit international humanitaire, éclairant les conséquences légales et éthiques de la guerre de six jours. Son discours a suscité des réflexions profondes parmi l’auditoire, renforçant l’importance de la justice dans des contextes de conflit.
La tribune, animée par des performances artistiques, a également intégré des moments de slam et de poésie engagée, illustrant la catharsis que l’art peut offrir face à la souffrance. Une artiste peintre a captivé l’audience par un dessin inspiré d’un chant, symbolisant l’espoir et la résilience. Pour couronner cette soirée mémorable, Apôtre Accent Grave a su divertir tout en instruisant avec un humour incisif qui a apporté une touche de légèreté à des sujets autrement graves.
Un moment fort de la soirée a été la discussion autour du rapport publié par Amnesty International sur la guerre de six jours à Kisangani. Ce rapport, disponible [ici](https://www.amnesty.org/fr/documents/afr62/9429/2025/fr/), a été un point de départ pour des échanges sur les droits humains et la justice en République Démocratique du Congo. La campagne « 6 millions de voix pour la justice au Congo » a également été mise en avant, incitant de nombreuses personnes présentes à signer le mémo et à s’engager pour la justice.
Cette tribune organisée par l’ONG AJDDH a non seulement permis de rendre hommage aux victimes, mais elle a aussi renforcé les liens communautaires et encouragé une réflexion collective sur le passé et l’avenir de Kisangani. Avec une salle aussi pleine et débordante d’émotions, il est clair que l’art continue d’être un vecteur puissant de vérité et de réconciliation.
La Rédaction
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