Documentaire sur la guerre des Six Jours : à Kinshasa, le DG a.i. du FRIVAO, Chançard Bolukola ravive la mémoire des victimes

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Documentaire sur la guerre des Six Jours : à Kinshasa, le DG a.i. du FRIVAO, Chançard Bolukola ravive la mémoire des victimes

C’est dans une salle pleine d’émotion et de recueillement que s’est tenue ce samedi, l’avant-première du film documentaire sur Guerre des six jours d

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C’est dans une salle pleine d’émotion et de recueillement que s’est tenue ce samedi, l’avant-première du film documentaire sur Guerre des six jours de Kisangani, au CinéBUZZ de Kinshasa.
Un moment fort, bouleversant, où les plaies du passé ont ressurgi cette fois pour être reconnues, honorées et écoutées.

Le film replonge dans l’enfer de juin 2000, lorsque Kisangani devint le théâtre d’un affrontement fratricide entre les armées rwandaise et ougandaise. Pris entre deux feux, des milliers de civils congolais ont péri dans une violence aveugle que l’histoire semblait vouée à enterrer.

Mais grâce à la détermination de Chançard Bolukola, directeur général a.i. de la FRIVAO, cette mémoire collective revient au premier plan. Par son engagement sans relâche, il a porté ce projet avec une volonté farouche : redonner un visage, une voix et une dignité aux victimes. Ce documentaire est leur cri, leur histoire, leur vérité.

Le projet est né sous l’impulsion du Ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Me Constant Mutamba, soucieux que justice soit rendue au moins par la mémoire. Une mémoire qui s’inscrit également dans la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a béni ce projet, fidèle à son engagement humaniste pour que les victimes de l’histoire ne soient plus jamais reléguées dans l’oubli.

Dans son allocution, Chançard Bolukola a souligné l’urgence d’immortaliser ces âmes fauchées, comme le souhaite le Chef de l’État, à travers l’action déterminée de son ministre de la Justice. Un devoir de mémoire, un acte de reconnaissance, un pas vers la guérison collective.

Parmi les participants, nombreux étaient ceux qui avaient vécu cette tragédie. L’émotion était palpable. Jean-Claude Ngazwa, Madeleine Nikonga, Jean Bamanisa Saidi rescapés de cette guerre ont eu du mal à retenir leurs larmes. Pour eux, ce documentaire n’est pas un film : c’est leur vie, leur douleur, leur justice.

La Rédaction

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