Le vendredi 16 mai 2025, l'American Corner de l'ISP/Kisangani a accueilli une conférence-débat enrichissante, centrée sur l'« Autonomisation de la fem
Le vendredi 16 mai 2025, l’American Corner de l’ISP/Kisangani a accueilli une conférence-débat enrichissante, centrée sur l’« Autonomisation de la femme avocate du barreau de la Tshopo ». Cet événement, organisé par un consortium d’ONG engagées dans la lutte contre la violence basée sur le genre et la promotion de l’assistance juridique, psychologique et sanitaire pour les femmes et les enfants, a suscité de nombreux échanges et réflexions.
L’événement a été ouvert par Me Benoît Okito Edunga, avocat au barreau de la Tshopo et membre du Conseil de l’ordre des avocats. Il a souligné l’importance cruciale de l’autonomisation et de l’égalité au sein de la profession juridique. « Le principal obstacle réside dans le manque de confiance en soi, malgré l’intelligence et les compétences indéniables des femmes. Beaucoup redoutent d’affronter seules une audience ou de déranger leur cabinet. Ce manque de confiance est un frein à leur autonomie », a-t-il déclaré. Me Edunga a exprimé son souhait de voir les avocates de demain à la Tshopo s’épanouir en pleine confiance, en se considérant comme les véritables architectes de leur destin professionnel. Il a également insisté sur le fait que la profession d’avocate ne devrait pas être perçue à travers le prisme du genre, soulignant l’importance de maintenir des relations professionnelles respectueuses entre avocats et magistrats.
Me Zawadi Kafumba a ensuite pris la parole pour examiner les défis auxquels se heurtent les avocates dans leur parcours professionnel et partager des stratégies visant à réussir dans ce domaine exigeant. Ses interventions ont enrichi le dialogue sur les obstacles systémiques et personnels que les femmes doivent surmonter pour s’affirmer dans leur carrière juridique.
Les témoignages de Me Rachel Kabamba et de Mme Grâce Komba, coordonnatrices des ONG RJELVBG et SJPSFE respectivement, ont également marqué cet événement. Chacune a partagé son expérience personnelle, mettant en lumière les luttes et les réussites des femmes dans le milieu juridique, apportant une dimension humaine et inspirante à la discussion.
La conférence s’est conclue par une session interactive de questions-réponses, offrant au public la possibilité d’approfondir les thèmes abordés et de partager ses réflexions sur l’autonomisation des femmes avocates.
Cette initiative témoigne de l’engagement croissant des acteurs de la société civile et des professionnels du droit à défendre l’égalité des sexes et à œuvrer pour un environnement professionnel plus inclusif et épanouissant pour les femmes avocates à Kisangani.
La Rédaction
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