Les commerçants de Kalemie ont décidé de fermer leurs boutiques, à l’exception des pharmacies, sur la place Kisebwe, en raison de l’augmentation des t
Les commerçants de Kalemie ont décidé de fermer leurs boutiques, à l’exception des pharmacies, sur la place Kisebwe, en raison de l’augmentation des tarifs de transport et des conditions routières préoccupantes.
Depuis quelques jours, le prix d’une course en moto a grimpé, passant de 1000 FC à 1500, voire 2000 FC. Les trajets en tricycle, qui coûtaient initialement 500 FC, sont désormais négociés à 1000 FC sur certains itinéraires de la ville. Ce changement de tarif est principalement attribué au mauvais état du Boulevard Lumumba, particulièrement à l’endroit dénommé Lubungo, où les inondations dues aux pluies ont gravement détérioré la route.
Les usagers font face à des difficultés croissantes pour circuler dans cette zone, rendant le passage des véhicules et des engins roulants particulièrement délicat. Les routes touchées incluent celles menant de la place Kisebwe à l’assemblée provinciale du Tanganyika, ainsi que d’autres axes sur la rive gauche de la rivière Lukuga.
Un conducteur de tricycle a exprimé son désarroi face à cette situation : « Il ne se passe pas une semaine sans que nos véhicules subissent des détériorations, l’eau pénètre même dans les boîtes de vitesses. Ces inondations endommagent nos voitures, ce qui entraîne des dépenses supplémentaires chaque semaine. C’est pourquoi nous avons été contraints d’augmenter les prix de transport. De nombreux propriétaires de tricycles refusent de faire passer leurs engins par ces routes en mauvais état. »
La hausse des prix des transports en commun reflète également cette réalité. Par exemple, le trajet de la place Kisebwe jusqu’à la poste coûte désormais entre 1500 FC et 2000 FC.
Face à ces inondations récurrentes sur le Boulevard Lumumba, le gouvernement provincial est appelé à agir rapidement pour trouver une solution durable et améliorer les conditions de circulation à Kalemie. Les commerçants espèrent que des mesures seront prises pour rétablir la situation et permettre une reprise normale de leurs activités.
César Marcelo, Correspondant à Lubumbashi
La Rédaction
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