Le gouvernement congolais a suspendu le récent arrêté augmentant le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) en raison d'une vice de forme et
Le gouvernement congolais a suspendu le récent arrêté augmentant le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) en raison d’une vice de forme et d’une erreur matérielle le vendredi 17 Janvier a kinshasa.
Le ministre de l’Emploi et du Travail, dont l’annonce du nouveau SMIG à 14 500 CDF (environ 5 USD) avait suscité des espoirs parmi les travailleurs, se voit contraint de revenir sur cette décision. En effet, suite à des irrégularités dans le processus de fixation du salaire minimum, la Première ministre a demandé au ministre de rapporter son arrêté.
La fixation du SMIG est régie par des normes précises, notamment les délibérations du Conseil National du Travail (CNT) et la signature d’un décret par le Premier Ministre. Dans ce contexte, la récente décision de doubler le SMIG, qui était auparavant fixé à 7 075 CDF, a été jugée non conforme. Ce retournement de situation met en lumière l’importance de suivre scrupuleusement les procédures administratives, surtout lorsqu’il s’agit de décisions ayant un impact direct sur le pouvoir d’achat des Congolais.
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Les syndicats et les travailleurs expriment leur frustration face à cette suspension, considérant que la hausse du SMIG était une avancée nécessaire pour faire face à la crise économique actuelle. Les travailleurs, qui espéraient une amélioration de leur situation financière, se retrouvent à nouveau dans l’incertitude.
Pour l’instant, le gouvernement n’a pas indiqué de calendrier pour la réévaluation du SMIG. Les acteurs sociaux attendent des clarifications sur les prochaines étapes à suivre et sur la manière dont le gouvernement compte aborder cette question cruciale pour le bien-être des Congolais. En attendant, la question du salaire minimum reste un sujet brûlant de débat, mettant en lumière les défis économiques auxquels le pays est confronté.
La Rédaction
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