Ce matin, la ville de Goma et ses environs ont été plongés dans un climat de panique à la suite des violents affrontements qui se déroulent entre les
Ce matin, la ville de Goma et ses environs ont été plongés dans un climat de panique à la suite des violents affrontements qui se déroulent entre les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, particulièrement sur l’axe Saké. Dès 4h, des bruits d’armes lourdes ont retenti à Saké, provoquant la fuite immédiate de milliers de civils vers Goma. Les habitants, principalement des femmes et des enfants, se sont précipités sur la route Goma-Saké pour échapper aux combats. La situation a pris une tournure alarmante à partir de 9h ce matin, lorsque des scènes de panique ont été observées sur la route menant à Goma. Des civils, portant matelas et enfants, ont quitté Saké en hâte, rejoignant la ville voisine dans l’espoir de trouver refuge.
La peur s’est intensifiée dans les rues de Goma où des élèves en uniforme bleu-blanc et des étudiants, contraints de quitter leurs établissements, ont pris la route pour rentrer chez eux. Les écoles et universités de la ville ont été fermées par mesure de sécurité.
En parallèle, un char de combat et une ambulance militaire, venus de Saké pour évacuer des blessés, ont été impliqués dans un incident dramatique au niveau de la station Niyetu à Katindo. Selon des témoins, l’ambulance, qui transportait des militaires blessés, a été détruite lors de la collision avec le char. L’incident a provoqué un stress supplémentaire parmi la population déjà en état de choc. Les détails du bilan restent flous, mais cet accident a renforcé le climat de peur qui envahit la ville.
Dans cette situation difficile, l’espoir demeure. Les habitants de Goma et des régions avoisinantes continuent de faire preuve de solidarité et de résilience face à l’adversité, cherchant à rester unis dans cette période de crise. La force et la détermination de la communauté locale offriront sans aucun doute une lueur d’espoir pour traverser ces moments difficiles.
Monique Mpabuka, Correspondant à Goma
La Rédaction
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