Tshopo : le mouvement trait d’union congolais dénonce une poursuite judiciaire injuste à l’encontre de Charles Onana à Paris

Le mouvement trait d’union congolais et le collectif des amis de Charles Onana, oeuvrant à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo en République démocratique du Congo, dénoncent dans une déclaration lue le samedi 7 décembre 2024 devant la presse boyomaise, la poursuite judiciaire injuste à l’endroit du camerounais Charles Onana, suite à ses révélations dans son ouvrage intitulé : « Holocauste au Congo : l’omerta de la communauté internationale ».

Dans cet ouvrage politique, Charles Onana a révélé que le Rwanda visant à déstabiliser la République Démocratique du Congo, sous le silence total de la communauté internationale. Un véritable holocauste qui s’illustre par le degré des atrocités et des massacres dans l’Est de la RDC depuis de décennies, notamment avec le Rwanda via les rebelles du mouvement 23 mars (M23).

« Ayant appris avec amertume une poursuite judiciaire injuste à l’égard de Charles Onana, pour avoir dénoncé dans son livre holocauste pour le Congo, tout en démontrant la complicité de la France sous le silence de la communauté internationale, contenant à son sein une dénonciation sur le génocide congolais », a déclaré Dieu-Merci Medema.

Et au mouvement trait d’union congolais de poursuivre :

« vu le rôle important que joue le Rwanda dans la déstabilisation de la partie Est de la République Démocratique du Congo, en empêchant ainsi la publication de ce livre par la saisie de la cour correctionnelle de Paris par le Rwanda, un acte sur nous condamnons avec toute dernière énergie ».

Le président de ce mouvement, Emery Mulambolo, recommande au gouvernement congolais de s’impliquer sur le plan holistique afin de soutenir Charles Onana dans sa dénonciation, qui est un véritable porte-voie des victimes congolais.

Le mouvement trait d’union congolais et le collectif des amis de Charles Onana considèrent ce camerounais comme congolais de préférence, et lui apportent son soutien total pour son procès.

Blaise Mussa/Lumière News

La Rédaction
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