Kisangani : voici ce qu’il faut retenir de la conférence sur la santé mentale organisée par l’ONG IFES
L’ONG IFES a organisé le samedi 7 décembre dernier une Conférence sur “La science et la théologie au service de la santé mentale de la communauté”. Le centre Monaco de l’Université de Kisangani a servi de cadre à ces assises.
Sarah Obotela, initiatrice du projet a, au cours d’un entretien avec nos confrères de l’ACP rapporté dans un tweet de cette agence de presse, souligné que depuis 3 ans, le projet a connu un grand succès, permettant aux victimes de briser le silence et de parler des traumatismes subis.
“Les personnes affectées s’impliquent désormais et acceptent l’accompagnement proposé”, a-t-elle fait savoir.
À l’en croire, la Conférence a mis en lumière les cas de personnes souffrant de dépression et de traumatismes de guerre, mettant en avant l’importance d’une approche multidisciplinaire pour assurer un soutien efficace.
“Une ligne d’écoute et des clubs de santé mentale seront créés, regroupant des professionnels tels que des psychologues, sociologues et pasteurs. Cette initiative vise à offrir un soutien holistique aux personnes en détresse mentale, en combinant à la fois les avancées scientifiques en matière de santé mentale et les aspects spirituels et religieux de la théologie”, renseigne-t-elle, ajoutant que, en unissant ces différents domaines, IFES entend promouvoir le bien-être psychologique de la communauté et favoriser la guérison des traumatismes mentaux.
Me Michel Byambe Lumumba, avocat au barreau de la Tshopo et participant à cette conférence s’est dit satisfait de cette organisation.
“La question liée à la santé mentale est une question fondamentale surtout pour la ville de Kisangani où nous sommes dans une période post-conflit” a-t-il lâché, soulignant que la rise de conscience des acteurs pour contribuer à la sensibilisation des victimes dans la communauté est nécessaire.
“Nous avons tous ces séquelles, c’est pourquoi nous encourageons cette initiative pour que la population prenne conscience des troubles dont elle est victime”.
Notons que cette conférence animée par le professeur docteur Eraston spécialiste en études inter culturelle, a connu la participation d’une trentaine personnes, à savoir : des acteurs de la société civile, des scientifiques, des étudiants, acteurs comédiens, des sourds et des journalistes.
La Rédaction
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