À l’occasion du 25e anniversaire de la guerre des Six Jours, un conflit sanglant ayant opposé les armées ougandaise et rwandaise en juin 2000, la coor
À l’occasion du 25e anniversaire de la guerre des Six Jours, un conflit sanglant ayant opposé les armées ougandaise et rwandaise en juin 2000, la coordination du Fonds spécial de réparation des victimes des activités illicites de l’Ouganda en République démocratique du Congo (FRIVAO) a annoncé une série d’activités commémoratives qui s’étendront sur six jours.
L’annonce a été faite ce mercredi au mémorial de la guerre des Six Jours, où les autorités provinciales se sont recueillies et ont déposé des gerbes de fleurs. Le secrétaire-rapporteur assurant l’intérim du coordonnateur a.i, Dr Clémence Kalibunji, a révélé les grandes lignes du programme.
Selon lui, cette cérémonie marque le lancement d’un programme commémoratif qui se poursuivra jusqu’au 10 juin. Plusieurs activités sont prévues, notamment : une projection de films documentaires sur la guerre et ses conséquences, prévue ce week-end à la salle de l’Alliance française ; et une conférence-débat le 10 juin avec la participation de chercheurs, témoins et acteurs de la mémoire.
Clémence Kalibunji a profité de l’occasion pour lancer un appel à la mobilisation générale, en particulier à l’endroit des victimes.
« Il s’agit de ne pas oublier, de transmettre la mémoire et de prévenir de nouvelles tragédies », a-t-il insisté.
Entre le 5 et le 10 juin 2000, Kisangani fut le théâtre de violents affrontements entre les troupes rwandaises et ougandaises. Ces combats, au cœur d’une ville civile, ont causé la mort de plus d’un millier de personnes et ont laissé derrière eux des blessures profondes, tant matérielles que psychologiques.
Enfin, au-delà de l’hommage rendu aux victimes, le FRIVAO a rappelé l’importance de la paix et de la vigilance collective.
« Nous devons tous nous mobiliser pour préserver la paix dans notre pays. Kisangani ne doit plus jamais revivre ce qu’elle a connu. La mémoire n’est pas un fardeau, elle est un levier pour bâtir un avenir plus sûr », a conclu Dr Kalibunji.
La Rédaction
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