Kisangani : Choqué après être qualifié de « Cannibale», le peuple Topoké exige des excuses du Gouverneur Paulin Lendongolia

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Kisangani : Choqué après être qualifié de « Cannibale», le peuple Topoké exige des excuses du Gouverneur Paulin Lendongolia

Dans une déclaration faite le dimanche 16 février 2025, à son siège national situé dans la commune de Mangobo à Kisangani, la Grande Famille ISONGASON

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Dans une déclaration faite le dimanche 16 février 2025, à son siège national situé dans la commune de Mangobo à Kisangani, la Grande Famille ISONGASONGA, représentant la communauté Topoké, a exprimé sa profonde indignation face aux propos jugés outrageants du Gouverneur de la Tshopo, Paulin Lendongolia Lebabonga.

Ces déclarations, tenues lors d’un meeting le 3 février 2025 à Kisangani, en présence du Vice-Premier ministre des Transports et Voies de Communication Jean-Pierre Bemba, ont choqué la communauté Topoké. Le Gouverneur aurait prononcé une phrase en lingala insinuant que les Topoké avaient autrefois consommé de la chair humaine, une référence perçue comme insultante et attentatoire à la mémoire de ce peuple.

Face à ces propos inacceptables, la communauté Topoké exige un retrait immédiat de ces déclarations et rappelle son attachement aux valeurs de respect, de bravoure et de cohésion sociale. Elle considère ces insinuations comme une tentative de stigmatisation et rejette avec force toute représentation erronée de son identité.

Les membres de la Grande Famille ISONGASONGA réaffirment leur engagement pour une société harmonieuse et condamnent tout discours susceptible de diviser les communautés de la province de la Tshopo. Ils soulignent également leur droit à recourir à toutes les voies légales pour défendre leur dignité et préserver leur image.

Dans un monde où les valeurs de paix et de coexistence sont essentielles, le peuple Topoké rappelle son engagement historique en faveur du patriotisme et de la défense des intérêts nationaux. Il juge inadmissible que de telles déclarations puissent être prononcées par une autorité publique et appelle à une prise de conscience collective pour éviter toute forme de discrimination ou de marginalisation.

L’affaire suscite déjà de vives réactions au sein de l’opinion publique. Reste à voir si le Gouverneur de la Tshopo prendra des mesures pour apaiser les tensions et rétablir le dialogue avec la communauté Topoké.

La Rédaction

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