Lors d’un entretien accordé à nos confrères de l’Agence Congolaise de Presse (ACP), Stéphanie Bolia, présidente du Réseau des élites vivant avec handi
Lors d’un entretien accordé à nos confrères de l’Agence Congolaise de Presse (ACP), Stéphanie Bolia, présidente du Réseau des élites vivant avec handicap au Congo, a lancé un cri d’alarme sur la situation des personnes handicapées dans les transports en commun à Kinshasa. Elle a souligné l’urgence de sensibiliser la population et les autorités à leurs besoins spécifiques.
« La communauté ne semble pas consciente de la manière dont elle doit se comporter avec les personnes handicapées, notamment dans les transports en commun », déplore Mme Bolia ajoutant que « les bousculades, le manque de considération et l’absence d’infrastructures adaptées sont monnaie courante »
Pour remédier à cette situation, la présidente de ce Réseau appelle à une sensibilisation massive de la population, des chauffeurs, des motards et des receveurs.
« Il est essentiel que chacun comprenne que les personnes vivant avec handicap ont les mêmes droits que tous les autres citoyens et qu’elles méritent d’être traitées avec respect et dignité » a-t-elle lâché avant d’insister sur le rôle des pouvoirs publics : « Le gouverneur de la ville de Kinshasa doit prendre des mesures concrètes pour améliorer la situation des personnes handicapées dans les transports en commun. Cela peut passer par la mise en place de bus accessibles, la création de voies réservées aux personnes à mobilité réduite et la sensibilisation des agents de la circulation ».
L’appel lancé par Stéphanie Bolia est un rappel important de l’importance d’inclure les personnes vivant avec handicap dans la vie de la cité. En améliorant l’accessibilité des transports en commun, Kinshasa pourrait devenir une ville plus inclusive et plus humaine.
Christian Matondo/Lumière News
La Rédaction
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