Bas-Uele/Désinformation et rivalités régionales : l’UDPS/Tshisekedi à l’assaut d’une institution de l’État

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Bas-Uele/Désinformation et rivalités régionales : l’UDPS/Tshisekedi à l’assaut d’une institution de l’État

Dans une récente déclaration, manifestement orientée et truffée de contrevérités, le Comité fédéral de l’UDPS/Tshisekedi, Fédération du Bas-Uélé, s’es

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Dans une récente déclaration, manifestement orientée et truffée de contrevérités, le Comité fédéral de l’UDPS/Tshisekedi, Fédération du Bas-Uélé, s’est lancé dans une campagne de désinformation visant à jeter le discrédit sur le fonctionnement du Fonds spécial de réparation des victimes des activités illicites de l’Ouganda (FRIVAO). Il est plus que jamais nécessaire de rétablir la vérité, de dénoncer cette politisation malhonnête, et de rappeler le caractère noble et impartial de cette institution publique.

1. Le FRIVAO : une institution d’intérêt national, non une initiative locale

Le FRIVAO est un établissement public créé en application de l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) rendu en 2005, condamnant l’Ouganda à indemniser les victimes congolaises des atrocités commises durant l’occupation de l’Est de la RDC. Il s’agit d’un dispositif national mis en œuvre par l’État congolais, et non d’une initiative locale, encore moins d’un projet communautariste ou tribal. Sa mission est d’assurer une justice réparatrice, sans aucune forme de discrimination territoriale, ethnique ou politique.

2. Les nominations au FRIVAO reposent sur des critères de compétence, pas sur des origines

Les animateurs du FRIVAO sont nommés sur base de compétences avérées, d’intégrité et d’expérience en matière de justice transitionnelle. Ces désignations se font, pour la coordination nationale, par ordonnance présidentielle, et pour les antennes provinciales, par décision administrative de la coordination centrale. Nulle part dans ce processus n’interviennent des critères régionalistes ou claniques.

Accuser le FRIVAO de favoritisme familial ou communautaire, c’est non seulement travestir la réalité, mais aussi saper les fondements mêmes de l’État de droit en République démocratique du Congo.

3. Une structure placée sous une double tutelle pour garantir la transparence

Le FRIVAO est encadré par une double tutelle : celle du ministère de la Justice et celle du ministère des Finances. Cette configuration institutionnelle assure une gestion rigoureuse, légale et transparente des fonds publics. Il ne s’agit en rien d’un fonds parallèle à la disposition de réseaux occultes ou de clientélismes partisans.

4. Le FRIVAO n’est ni un butin politique, ni un terrain de règlements de comptes

Le FRIVAO n’a jamais été et ne sera jamais un “fromage” à partager entre amis politiques ou un champ de bataille pour ambitions personnelles. Il s’agit d’un instrument de justice transgénérationnelle destiné aux populations victimes de l’occupation ougandaise. Toute tentative de le réduire à une logique de quotas ethniques ou d’intérêts partisans est une grave dérive.

Il importe également de rectifier les faits concernant Monsieur Gentil Sefu. Contrairement aux allégations tendancieuses relayées par certains acteurs politiques, il n’a jamais exercé comme journaliste. Il est président provincial de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSC), reconnu pour son engagement et sa formation spécifique en justice transitionnelle. Sa nomination à la tête de l’antenne FRIVAO du Bas-Uélé est donc fondée sur ses compétences et son parcours, et non sur des accointances supposées.

5. Appel à la vigilance citoyenne et au sens des responsabilités

Nous dénonçons avec la plus grande fermeté ces accusations infondées et cette instrumentalisation politique d’un processus de réparation historique. La population du Bas-Uélé mérite mieux que des discours de division et des manipulations électoralistes. Elle mérite la vérité, la justice, et la paix.

L’heure est à la réparation, non à la division. Le FRIVAO n’est ni une tribune politique, ni un instrument de revanche communautaire. Il est la réponse républicaine à des souffrances collectives. Respectons-le. Défendons-le. Protégeons-le.

La Rédaction
+243850710634

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