ESU/Tshopo : Le comité Bongilo au cœur d’un nouveau scandale financier (Déclaration)

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ESU/Tshopo : Le comité Bongilo au cœur d’un nouveau scandale financier (Déclaration)

Les représentants des corps académique, scientifique, administratif, technique et ouvrier de l’Université de Kisangani (UNIKIS) tirent, une fois de pl

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Les représentants des corps académique, scientifique, administratif, technique et ouvrier de l’Université de Kisangani (UNIKIS) tirent, une fois de plus, la sonnette d’alarme face à une gestion qu’ils qualifient non seulement de chaotique, mais surtout de scandaleuse sur le plan financier, sous la direction du comité dirigé par le recteur Jean Faustin Bongilo.

Réunis en session tripartite, ils dénoncent de graves dysfonctionnements au sein du Comité de gestion, pointant du doigt une gouvernance marquée par l’opacité, le clientélisme et la mauvaise foi. Dans leur déclaration, ils appellent la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire à une intervention urgente et décisive.

Parmi les faits incriminés, figurent des cas répétés de vols au BATAM, l’octroi injustifié d’avantages aux membres du Comité de gestion (COGE), et l’inaction du recteur face aux nombreuses alertes relayées à travers les réseaux sociaux.

Les signataires rapportent que des enquêtes internes ont révélé que chaque membre du comité de gestion aurait perçu entre 4 000 et 4 500 dollars par mois, représentant un total de 41 000 dollars pour les mois d’avril et mai 2025. Une augmentation jugée abusive, estimée à plus de 200 %, alors que le reste du personnel peine à percevoir ses primes.

Ils dénoncent également le non-paiement intégral des indemnités de transport au personnel des Cliniques universitaires, qui n’a reçu que deux tranches sur les quatre prévues. Par ailleurs, les agents subissent des prélèvements mensuels de 8 100 FC pour une mutuelle de santé qui reste, à ce jour, inopérante.

Autre point d’inquiétude, c’est la gestion opaque des 104 millions de francs congolais collectés au titre de logement étudiant, sans qu’aucune amélioration tangible ne soit observée dans les homes. Les signataires pointent également le refus du comité de gestion de signer les invitations des professeurs visiteurs, alors que les étudiants ont pourtant payé les frais de mobilité.

Enfin, ils dénoncent le flou entourant l’utilisation d’une subvention publique de 161 millions de francs congolais, dont l’impact demeure invisible tant sur les infrastructures, que sur la bibliothèque ou encore les services de santé universitaires.

Face à ce qu’ils qualifient de dérive manifeste de la gouvernance, les signataires exigent des explications claires, des audits financiers rigoureux et une réorientation urgente des fonds publics vers les véritables priorités de l’université. Ils en appellent à la responsabilité de la ministre de tutelle pour rétablir la transparence et l’intégrité dans la gestion de l’UNIKIS.

La Rédaction
+243850710634

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