Depuis un certain temps, les réseaux sociaux plus particulièrement les groupes WhatsApp sont devenus des canaux où de nombreux jeunes, chacun depuis
Depuis un certain temps, les réseaux sociaux plus particulièrement les groupes WhatsApp sont devenus des canaux où de nombreux jeunes, chacun depuis l’endroit où il se trouve, se livrent à toutes sortes de publications, souvent sans considération pour les valeurs d’éthique et de morale. Certains y profèrent des insanités et des injures à l’endroit de n’importe qui, sans égard pour l’âge ou le statut social.
Les divergences d’opinions ont progressivement engendré une fracture au sein de la jeunesse, aujourd’hui instrumentalisée par certains acteurs politiques. Cette situation constitue une menace sérieuse et un frein au développement harmonieux de la province de la Tshopo.
Face à ce contexte préoccupant, qui pourrait dégénérer si l’on n’y prend garde, le Directeur technique du Bureau central de coordination (BCeCo), le Prof. Dr. Ir. Sylvain Alongo Longomba, digne fils de la Tshopo, a lancé un message pressant à l’endroit de tous les Tshopolais et Tshopolaises.
Ci-dessous, l’intégralité de son message :
« Chères Tshopolaises, chers Tshopolais,
Notre chère province de la Tshopo, la plus vaste de la République Démocratique du Congo, porte en elle toutes les promesses d’un avenir meilleur. Mais aucune ambition collective ne peut se réaliser sans unité, sans travail et sans respect des valeurs fondamentales qui cimentent notre vivre-ensemble.
Plus que jamais, nous devons nous rassembler autour d’un idéal commun : celui de bâtir une Tshopo forte, respectée, créative et prospère. Pour cela, j’en appelle à l’unité de tous, au-delà de nos clivages, au respect mutuel entre générations, et à l’engagement sincère au service du bien commun.
J’interpelle particulièrement notre jeunesse : le respect des aînés n’est pas une option, c’est un impératif culturel, moral et civilisationnel. C’est par le respect des anciens que se transmettent la sagesse, l’expérience et l’identité d’un peuple. Lorsqu’un jeune insulte un aîné, c’est tout un héritage qu’il rejette. Et quand l’irrespect devient banal, la société perd son âme.
Les réseaux sociaux, bien que puissants, doivent rester des espaces de dialogue constructif, et non des tribunaux improvisés ou des terrains de manquement gratuit à l’égard des aînés ou des concitoyens. Nous devons bannir les discours de haine, les insultes, la diffamation et l’agressivité gratuite. Il est temps de réapprendre à écouter, à dialoguer, à tolérer l’autre, même dans la divergence.
La Tshopo a besoin de jeunes créatifs, entreprenants, innovants. Elle a besoin de sagesse, de respect et de coopération intergénérationnelle. Chacun doit valoriser son savoir-faire et le partager avec humilité, pour que l’intelligence collective devienne notre première richesse.
Cultivons la culture de la tolérance réciproque. C’est elle qui fait naître la paix. Et c’est dans la paix que l’on bâtit durablement.
Que vive la Tshopo, unie, digne et engagée !
Que Dieu bénisse ses filles et ses fils !»
La Rédaction
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