Conflit Mbole et Lengola à Kisangani : une approche stratégique de sortie de crise proposée par l’ex gouverneur de la province orientale, Jean Bamanisa

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Conflit Mbole et Lengola à Kisangani : une approche stratégique de sortie de crise proposée par l’ex gouverneur de la province orientale, Jean Bamanisa

Dans une note adressée aux autorités tant provinciales que nationales et à la société civile, dont lumierenws.net a pris connaissance, l'ex gouver

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Dans une note adressée aux autorités tant provinciales que nationales et à la société civile, dont lumierenws.net a pris connaissance, l’ex gouverneur de la province orientale, Jean Bamanisa Saidi propose une approche stratégique de sortie de crise dans le conflit intercommunautaire Mbole et Lengola.

Dans son analyse, Jean Bamanisa explique que depuis quelques mois la province de la Tshopo connait une montée de violence sans des actions concrètes des acteurs tant de la société civile que du gouvernement Congolais pour l’arrêter.

Alors, cette situation qui a atteint un niveau dramatique, selon le gouverneur de l’ex province orientale, s’en est suivi de plusieurs vagues d’attaques sur les villages des uns et des autres avec comme conséquence des pertes en vies humaines, des tueries dont la cruauté est extrême, l’exhibition et la propagation des images de ces crimes sur des supports médiatiques, des incendies des maisons, des destructions des biens et des déplacements massifs des populations vers les zones sécurisées.
Et actuellement, la psychose a atteint la ville de Kisangani.

« Le conflit communautaire qui s’installe et se pérennise dans la commune urbano rurale de Lubunga à la ville de Kisangani dans la Tshopo, doit être arrêté avant qu’il ne devienne incontrôlable. Cette situation qui a commencée comme un conflit d’intérêts de cession foncière, s’est transformée en conflit communautaire entre les Mbole et Lengola alimentant des graves méfiances et pouvant appeler à tout moment à la vengeance », craint Jean Bamanisa.

De ce fait, pour l’homme qui a marqué les esprits des boyomais dit qu’il y a donc une urgence d’intervenir dans cette commune pour stopper l’hémorragie quand c’est possible en construisant une résilience communauté face aux conflits pour résister aux discours de la haine, à la manipulation de la jeunesse de recourir à la violence pour régler des comptes individuels ainsi qu’à toutes formes d’intolérances.

C’est dans ce contexte proécupant que Jean Bamanisa Saidi propose sa feuille de route dans laquelle est reprises des actions prioritaires doivent être menées en vue de contribuer au retour de la paix.

Il s’agit notamment de l’organisation des réunions d’harmonisation entre les leaders d’opinion de la province, un consensus sur les dispositions pratiques d’atténuation des conditions conflits et cohabitation pacifiques, une sensibilisation ou conscientisation des différents groupes des communautés en conflit sur la nécessité de la paix et à la culture de la tolérance.

A cela s’ajoute, la consultation, l’organisation d’un dialogue pour le pardon et la réconciliation entre les communautés Mbole et Lengola.

Dans son approche, il évoque aussi le cadre de suivi des recommandations de dialogue, la création des mécanismes locaux permanents de paix dans les deux entités en conflit notamment comité local de paix, sécurité et développement.

A cela, une mobilisation des ressources pour renforcer la résilience communauté à travers les projets d’intérêt communautaire s’avère plus que nécessaire. Entre autre : l’agriculture, élevage, formation professionnelle, infrastructures
( routes Lubunga-ubundu, Lubunga-opala, etc.)

Ci-dessous le tableau de la feuille de route expliquant la méthodologie à suivre pour le retour à la paix.


A l’en croire, Jean Bamanisa, en février dernier, des concessions agricoles dans la commune urbano rurale de Lubunga à Kisangani, ont été cédées à la société company agro-pastorale du Congo qui détient un titre foncier signé par l’autorité provinciale, estimant cet octroi aurait manqué de la transparence et de la communication dans le processus auprès des représentants des communautés locales notamment dans la sensibilisation publique qui accompagne les différentes étapes de ces types d’acquisition des droits de terre, et auprès des responsables politico-administratifs.

Signalons que dans cette méthodologie de sortie de crise adoptée, toutes les couches sociales seront associées.

JULEP/Lumière News

La Rédaction
+243850710634

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