La ville-province de Kinshasa, cœur névralgique des institutions de la République Démocratique du Congo, est une nouvelle fois frappée par une catastr
La ville-province de Kinshasa, cœur névralgique des institutions de la République Démocratique du Congo, est une nouvelle fois frappée par une catastrophe naturelle aux conséquences tragiques. Le débordement de la rivière Ndjili, consécutif à de fortes précipitations, a provoqué de graves inondations, causant d’importants dégâts matériels et de nombreuses pertes en vies humaines.
Ce nouveau drame, vécu dans la douleur par les populations de la capitale, remet en lumière l’incurie des autorités locales face aux risques naturels. Pour de nombreux observateurs, cette catastrophe est le résultat direct d’une gouvernance défaillante, caractérisée par l’absence de mesures de prévention, le manque d’investissement dans les infrastructures de drainage, et une gestion hasardeuse de la ville depuis l’entrée en fonction de Daniel Bumba à la tête du gouvernorat.
Réagissant avec fermeté via son compte officiel X, consulté lundi 07 Avril 2025, par lumierenews.net , le député national Fontaine Mangala, élu de la circonscription de Kisangani, a pris position. Par une déclaration publiée sur son compte officiel X (anciennement Twitter), il s’est joint à la vague d’indignation populaire en exigeant sans détour la démission immédiate du gouverneur de Kinshasa.
« Je joins ma voix à celle de mes compatriotes pour exiger sa démission sans délai », a-t-il écrit, avant de poursuivre : « Maintenir Daniel Bumba à la tête du gouvernorat de la capitale représente un risque grave pour notre peuple. »
Cette prise de parole s’ajoute à celle de plusieurs organisations de la société civile, notamment le Mouvement National des Consommateurs Lésés, qui, lors d’une déclaration conjointe à la presse ce dimanche 6 avril 2025, ont également réclamé le départ immédiat du gouverneur. Tous dénoncent l’incapacité chronique de l’administration provinciale à protéger les citoyens face à des événements pourtant récurrents et prévisibles.
Alors que Kinshasa fait face à l’une des pires crises humanitaires de ces dernières années, la question de la responsabilité politique est désormais posée avec acuité.
Dans une capitale fragilisée par des défis multiples : urbanisation anarchique, insalubrité, infrastructures vétustes, cette tragédie pourrait bien marquer un tournant décisif pour l’avenir de la gouvernance urbaine.
La Rédaction
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