Sous le haut patronage de l'archevêque métropolitain de Kisangani, Mgr. Marcel Utembi Tapa, l'association des médecins catholiques (AMC) a organisé je
Sous le haut patronage de l’archevêque métropolitain de Kisangani, Mgr. Marcel Utembi Tapa, l’association des médecins catholiques (AMC) a organisé jeudi 13 avril courant, une matinée d’éducation sanitaire à l’intention des agents pastoraux sous le thème « Promouvoir la santé en vue d’une disponibilité et une efficacité pastorale : Que faire ? ». La grande salle de la cathédrale Notre-Dame du Très Saint Rosaire a servi de cadre à cette activité.
Il était question au cours de ces assises d’un jour, de sensibiliser les agents pastoraux de Kisangani sur l’éducation sanitaire en général et particulièrement sur les maladies chroniques non transmissibles dont les maladies cardiovasculaires et métaboliques, ainsi que sur des problèmes en rapport avec la nutrition.
« L’initiative est venue de Mgr. l’archevêque Marcel Utembi, qui avait constaté un besoin au sein de L’Archidiocèse de Kisangani pour que les agents pastoraux soient accompagnés par une éducation sanitaire » a précisé Dr. Demagel Gelengi, président de l’AMC, ajoutant que l’objectif est d’une part d’empêcher des complications en cas des maladies cardiovasculaires et/ou métaboliques, et d’autre part, les prévenir.
Trois exposés étaient respectivement présentés par Dr. Dieu-Merci Mbumba, Dr. Françoise Sandy et Prof. Marcel Otita de la faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’Université de Kisangani.
Pour sa part, le Dr. Dieu-Merci Mbumba a axé son exposé sur la prise en charge des maladies métaboliques et maladies cardiovasculaires. Il a, dans sa présentation, expliqué aux participants les facteurs des risques qui interviennent pour la survenue de ces maladies et comment les prévenir.
À en croire le Dr. Mbumba, deux types de facteurs peuvent influencer les maladies cardiovasculaires dont les facteurs de risque non modifiable et les facteurs de risque modifiable.
Quant aux facteurs de risques non modifiables, c’est-à-dire ceux sur lesquels on ne peut pas agir, l’orateur a cité à titre illustratif l’âge, le sexe, etc.
« Un homme de 55 ans ou plus a beaucoup de risques à développer une maladie cardiovasculaire qu’un homme moins âgé. (…) chez les femmes, les risques commencent à partir de 65 ans » a-t-il renchéri, soulignant que le deuxième type de facteurs sont ceux qui sont modifiables. À ce titre, Dr. Mbumba fait savoir que les facteurs modifiables sont constitués d’un côté des facteurs de risques, et de l’autre côté, des moyens de prévention.
Parlant de facteurs modifiables de risques, l’orateur note le tabagisme, l’hypertension artérielle, diabète sucré, l’obésité, les stresses. Quant aux facteurs modifiables de prévention, Dr. Dieu-Merci a noté l’activité physique régulière, la consommation quotidienne des fruits et légumes.
Pour sa part, Dr. Françoise Sandy, a circonscrit son intervention sur « l’éducation sur la nutrition » où elle a parlé d’une part de régime alimentaire des personnes souffrant des maladies cardiovasculaires et métaboliques et, d’autre part, de régime alimentaire pour prévenir contre ces maladies.
« Notre objectif était d’abord d’expliquer l’importance de l’alimentation dans le traitement des maladies chroniques non transmissibles dont les maladies métaboliques ; de décrire les principes diététiques dans les maladies métaboliques et de planifier un programme alimentaire quotidien » a-t-elle souligné.
Le prof. Marcel Otita a, de son côté, axé son exposé sur « la perception de la maladie par le patient et la communauté ». Il a, dans sa communication, expliqué aux participants les différentes représentations de la maladie par le sujet malade et par la communauté.
Prenant la parole pour la clôture de ces assises, Marcel Utembi Tapa, archevêque métropolitain de Kisangani s’est dit satisfait de cette rencontre combien bénéfique pour les agents pastoraux de son entité ecclésiastique.
Tout en remerciant l’association des médecins catholiques pour les thèmes développés, le prélat catholique a appelé l’ensemble des agents pastoraux de l’archidiocèse de Kisangani et ceux du diocèse d’Isangi présents à la séance, de capitaliser les enseignements reçus au cours de cette matinée d’éducation sanitaire.
Mgr. Dieudonné Madrapile, évêque du diocèse d’Isangi a rehaussé de sa présence à cette séance d’éducation sanitaire, souligne-t-on.
Théodore Dux/Lumière News
La Rédaction
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