Dans un mémorandum adressé aux autorités compétentes, notamment au gouverneur de la province de la Tshopo, et lu devant la presse ce vendredi 28 févri
Dans un mémorandum adressé aux autorités compétentes, notamment au gouverneur de la province de la Tshopo, et lu devant la presse ce vendredi 28 février 2025, les agents et cadres de la division provinciale des Transports et Voies de Communication (Transvcom) de la Tshopo dénoncent les dérives autoritaires du ministre provincial en charge des Transports, Ghislain Mogenya Baraka. Ils l’accusent de violations répétées des textes réglementaires et d’une gestion arbitraire.
Selon les agents protestataires, sur le plan administratif, le ministre impose une parade matinale chaque lundi dès 7 heures, en contradiction avec la circulaire du Vice-Premier ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, qui fixe les horaires de service de 8h à 16h. De plus, il aurait frauduleusement inscrit son nom et apposé sa signature sur la liste de présence des agents.
Les contestataires dénoncent également des décisions unilatérales, notamment la suspension d’un réaménagement des postes effectué par le chef de division, pourtant seul habilité à gérer l’affectation des agents. Cette ingérence aurait mis plusieurs fonctionnaires en situation d’inactivité.
Sur le plan technique, le ministre Ghislain Mogenya est accusé d’avoir fabriqué des timbres parallèles moyennant 1 dollar, alors que la province dispose déjà de timbres officiels fournis par le ministère provincial des Finances pour les documents à caractère provincial. Les protestataires l’accusent également d’avoir imprimé un lot important de lettres de transport sans l’aval du chef de division, tentant d’imposer leur usage illégal, alors que la loi n’autorise pas le ministère provincial des Transports et Voies de Communication à produire des imprimés de valeur.
« Il a ensuite orchestré une mise en scène médiatique en accusant un agent d’utiliser de faux documents, alors qu’il s’agit de documents de la DGRAD sur lesquels il voulait apposer ses timbres », ajoutent les protestataires.
Afin de rétablir un climat de travail serein au sein de la division provinciale, les agents en appellent au gouverneur de la province pour qu’il intervienne et veille à l’application stricte des textes en vigueur.
Il sied de signaler que toutes nos tentatives pour joindre le ministre provincial incriminé afin d’obtenir sa version des faits n’ont pas abouti.
JULEP/Lumière News
La Rédaction
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