Tshopo : Le ministre provincial de l’Intérieur ordonne la  réintégration des chefs de quartiers suspendus illégalement dans la commune Kabondo

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Tshopo : Le ministre provincial de l’Intérieur ordonne la réintégration des chefs de quartiers suspendus illégalement dans la commune Kabondo

Dans une correspondance datée du 24 février 2025 dont lumiernews.net a pris connaissance ce jeudi, le ministre provincial de l’Intérieur de la Tshopo,

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Dans une correspondance datée du 24 février 2025 dont lumiernews.net a pris connaissance ce jeudi, le ministre provincial de l’Intérieur de la Tshopo, Roger Ekongo, a sommé le bourgmestre de la commune de Kabondo de rétablir dans leurs fonctions les chefs de quartiers suspendus en violation flagrante de la loi.

Le ministre a justifié sa décision par la nécessité de faire respecter les textes légaux en matière de régime disciplinaire. Il a également instruit le chef de division provinciale de la fonction publique et le gestionnaire du personnel de clore ce dossier en le classant sans suite.

« Les intéressés doivent être immédiatement rétablis dans leurs fonctions, car leur suspension constitue une violation manifeste de la loi », a insisté Roger Ekongo.

Cette décision fait suite à un examen approfondi des procédures disciplinaires engagées par le bourgmestre de Kabondo à l’encontre des chefs de quartiers Freddy Bogotá Lowato, Joseph Daruwezi Mitambo, Emmanuel Litale Kolongo et Joseph Kola Selenge. Le ministre a relevé plusieurs irrégularités contraires aux dispositions légales en vigueur.

« Dans votre procès-verbal d’ouverture d’action disciplinaire, daté du 14 décembre 2024, vous évoquez des faits remontant à plus de vingt jours (du 11 au 18 novembre 2024) et prenez des décisions 14 jours après l’ouverture de la procédure, soit le 28 décembre 2024. Or, le procès-verbal d’ouverture d’une action disciplinaire doit être individuel et non collectif, comme vous l’avez fait. De plus, une fois établi, ce document doit être immédiatement notifié à la personne concernée », a-t-il souligné.

Cette intervention vise à garantir la légalité dans la gestion des ressources humaines de l’administration communale et à prévenir tout abus de pouvoir susceptible de fragiliser la gouvernance locale.

La Rédaction
+243850710634

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