La ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo en République Démocratique du Congo a récemment accueilli un atelier de vulgarisation des
La ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo en République Démocratique du Congo a récemment accueilli un atelier de vulgarisation des textes légaux et réglementaires régissant le secteur des mines, qui s’est déroulé du 2 au 4 juillet 2025 à l’hôtel Congo Palace.
Cet activité, qui a réuni des acteurs clés tels que des coopératives minières, des sociétés civiles, ainsi que des représentants de la division des mines, de la SAEMAPE et de la CAMI, a été un moment fort d’apprentissage et d’échanges.
Le point culminant de cet atelier a été marqué par le discours de Me Désiré Bamuna wa Bamuna, conseiller juridique au ministère des Mines, qui a présenté un rapport général sur les travaux réalisés. Il a également énoncé 23 recommandations formulées par les participants, soulignant la nécessité d’un renforcement de la vulgarisation des textes légaux auprès de toutes les parties prenantes.
Parmi les recommandations figurent la lutte contre l’exploitation minière illégale et la fraude, la formalisation de l’exploitation minière artisanale, ainsi que la protection de l’environnement et des droits humains.
Pour sa part, le gouverneur de la province de la Tshopo, Paulin Lendongolia Lebabonga, a dans speech félicité les participants pour leur engagement. Il a exprimé son souhait de voir le secteur minier devenir un moteur de développement durable, loin des pratiques opaques qui alimentent les conflits et l’évasion fiscale. Il a également insisté sur l’importance de la transparence et de la responsabilité partagée entre les acteurs miniers et l’administration.
« Les textes juridiques régissant le secteur minier ne doivent pas être considérés comme des références abstraites, mais comme des outils concrets pour orienter vos choix et sécuriser vos investissements », a-t-il déclaré, avant de présenter ses propres recommandations.
Ces recommandations incluent l’engagement des opérateurs miniers à se conformer aux normes juridiques et environnementales et la nécessité pour l’administration minière d’agir en tant que facilitateur et contrôleur loyal.
De son côté, Thomas-Cesar Mesemo wa Mesemo, ministre provincial des Mines, a également pris la parole pour rendre hommage à la vision du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, dans le secteur minier. Il a évoqué les richesses considérables de la province, tout en soulignant les dysfonctionnements qui persistent dans leur exploitation.
« Les défis sont clairs. Nous devons formaliser l’exploitation artisanale, protéger notre environnement et maximiser les retombées économiques pour nos populations », a-t-il déclaré.
À l’issue de cet atelier, Mesemo a annoncé des missions concrètes pour visiter les principaux sites miniers et vulgariser les conclusions de l’atelier. Un plan de formalisation de l’exploitation artisanale sera mis en œuvre avec le soutien des partenaires avant la fin de l’année.
En reconnaissance de leur engagement pour le développement du secteur minier, le ministre a remis un diplôme émérite au gouverneur de province, tout en remerciant les participants qui, désormais, deviennent des ambassadeurs de cette nouvelle approche minière.
Cet atelier s’achève, mais le travail commence.
Les acteurs du secteur minier sont maintenant appelés à mettre en œuvre les recommandations énoncées et à travailler ensemble pour faire de la richesse minière de la Tshopo une véritable opportunité de développement, au bénéfice de toutes les communautés locales.
Rédaction
+243852402006
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