Journalisme à gages : une gangrène qui salit l’éthique et menace la démocratie

Journalisme à gages : une gangrène qui salit l’éthique et menace la démocratie

L’information, dans sa noblesse, éclaire les consciences. Elle interroge, éclaire, alerte, construit. Elle est un socle de la démocratie.

Mais que reste-t-il de cette noble mission lorsque certains se plaisent à la détourner en une arme de dénigrement ? C’est ce spectacle désolant que nous offre aujourd’hui un certain type de journalistes, que l’on pourrait plus honnêtement qualifier de “scribes à gages”, des artisans du discrédit sur commande, armés de claviers vénéneux et de plumes trempées dans la cupidité.
Dernière victime de cette pratique corrosive : le gouverneur de la province de la Tshopo, SE Paulin LENDONGOLIA LEBABONGA.

Un homme dont l’action sur le terrain est visible, dont la gestion est jugée courageuse en un an seulement de gouvernance, et qui paie aujourd’hui le prix de sa visibilité et de son engagement. Accusations sans preuves, insinuations biaisées, allégations gratuites : un véritable lynchage médiatique orchestré non pas par un journaliste en quête de vérité, mais par un mercenaire en quête de sensation, ou pire, de quelques billets.

Le journalisme, un métier, pas un marché
L’acte de publier une information n’est pas neutre. Il engage la crédibilité de celui qui la signe et impacte l’image de celui qu’elle vise. Le journalisme n’est pas une foire où chacun vient vendre ce que bon lui semble. Il est une discipline fondée sur la vérification, l’équilibre, la confrontation des sources et la responsabilité morale.

Malheureusement, en République démocratique du Congo, comme ailleurs, certains ont transformé leur clavier en instruments de chantage. Le principe est simple : salir, inventer, amplifier, puis attendre que la cible vienne « négocier » sa paix. Si elle ne vient pas, la campagne continue. Si elle paie, un silence provisoire s’achète.

C’est un mal ancien, mais qui prend aujourd’hui des proportions alarmantes à cause des réseaux sociaux et du relai viral des contenus sans filtres.
Le gouverneur Paulin LENDONGOLIA LEBABONGA : victime d’une machination indigne

Le cas du gouverneur de la Tshopo illustre cette dérive. Depuis son arrivée à la tête de la province, les chantiers de réhabilitation, la dynamisation des routes de desserte agricole, et la transparence dans la gouvernance ont dérangé des intérêts installés dans la médiocrité, si pas les accointances supposées avec l’ennemi. Voilà donc que, par un concours de malveillance, certains cherchent à l’abattre dans l’opinion, non par des faits, mais par des fictions.

Les griefs évoqués sont aussi flous que les intentions de ceux qui les diffusent. On évoque soit des liens fictifs, soit des « scandales » dont on ne précise ni la nature, ni la source, ni l’impact. Le ton est volontairement alarmiste, pour frapper les esprits. Mais à l’analyse, rien de solide. Juste une entreprise de dénigrement , de salissure, dans l’espoir, peut-être, de provoquer une réaction… ou une transaction.

À qui profite le crime ?

Ce journalisme de l’ombre ne prospère pas sans complicité. Derrière chaque article venimeux, il y a souvent une commande. Un rival politique, un opérateur économique mécontent, un aigri ou un frustré du système qui n’a pas trouvé sa place. Plutôt que de combattre à visage découvert, ils embauchent un « journaliste » qui, pour quelques billets, vend son intégrité.

Ce n’est plus du journalisme, c’est de la manipulation. Et c’est un danger.

Car dans une province comme la Tshopo, où les enjeux politiques, économiques et sociaux sont immenses, la désinformation peut créer des tensions inutiles, des divisions injustifiées, et miner la confiance entre la population et ses dirigeants.

Un appel à la responsabilité

Il est temps d’élever la voix. Le journalisme est un métier noble, mais il est miné de l’intérieur par ceux qui ont renoncé à la vérité. Nous devons appeler à la responsabilité. À l’éthique. Au respect de la déontologie.

Un vrai journaliste vérifie, recoupe, confronte. Il s’interroge sur l’impact de ses mots. Il respecte la présomption d’innocence. Il s’attache aux faits, et non aux fantasmes.

Les organes de régulation, les associations de journalistes, les rédactions sérieuses, doivent dénoncer ces pratiques. Les lecteurs, de leur côté, doivent apprendre à ne pas prendre pour argent comptant tout ce qui s’affiche sur un torchon, un site ou une page Facebook au nom pompeux.

Le public mérite mieux

La population de la Tshopo mérite une information saine, rigoureuse, éclairante. Elle a besoin de savoir ce que font ses dirigeants, oui, mais sur la base de faits tangibles, pas de rumeurs téléguidées. Elle mérite des journalistes qui posent les bonnes questions, mais avec rigueur et courage, pas avec rancune ni vengeance personnelle.

Conclusion : pour une presse libre mais responsable

Oui, la presse doit être libre. Mais cette liberté s’accompagne d’un devoir sacré : celui de la vérité. Et dans le cas du gouverneur de la Tshopo, SE Paulin LENDONGOLIA LEBABONGA, c’est cette vérité qui a été violée.

Face au journalisme à gages, il est temps d’opposer le journalisme de qualité. Face aux calomnies, il faut opposer les faits. Et face aux manœuvres de l’ombre, il faut la lumière de l’intelligence collective.

Ce combat est celui de tous. Car aujourd’hui, c’est le gouverneur qu’on attaque. Demain, ce sera un enseignant, un médecin, un entrepreneur. Il est temps de dire non à la calomnie rémunérée. Et de redonner au journalisme ses lettres de noblesse.

Vincent BARUANI

Rédaction
+243852402006

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