Tshopo : La Société Civile tire la sonnette d’alerte sur des vols à répétition à l’Université de Kisangani

HomeEducation

Tshopo : La Société Civile tire la sonnette d’alerte sur des vols à répétition à l’Université de Kisangani

La Nouvelle dynamique de la société civile (NDCI), section de la Tshopo, a adressé une lettre au Procureur général, exprimant son indignation face à u

RDC/ESU : le DG Sylvain Alongo de l’IBTP Kisangani, marque de sa présence à l’ouverture de l’année académique 2024-2025, à Kinshasa
Tshopo : Trois écoles ciblées par une campagne de sensibilisation sur la masculinité positive et les VBG
Haut Uélé : le conseil provincial du MLC au chevet des orphelins de la commune Mambaya à Isiro

La Nouvelle dynamique de la société civile (NDCI), section de la Tshopo, a adressé une lettre au Procureur général, exprimant son indignation face à une série de vols d’argent public au bâtiment administratif de l’Université de Kisangani. Ce qui semble être un réseau bien organisé suscite des inquiétudes au sein de la communauté, qui appelle à des enquêtes approfondies.

La NDCI a fait état de trois incidents distincts où de l’argent de l’État a été dérobé, tous sous la gestion du Recteur, le professeur Bongilo. Selon les informations fournies, aucune des portes du bâtiment n’a été forcée, et les agents de sécurité, de la société Dieu Exauce Protection (DEP), n’ont relevé aucun mouvement suspect. Ce constat soulève des questions quant aux pratiques de gestion financière à l’université, surtout lorsque l’on estime que le montant en jeu pourrait se chiffrer en centaines de milliers de dollars américains.

L’organisation souligne une pratique douteuse concernant la garde de sommes importantes d’argent liquide dans la caisse d’un bureau, contrariant ainsi la réglementation fiscale qui impose le dépôt de montants au-delà d’un seuil auprès d’une banque. Les responsables de l’université sont particulièrement mis en cause, notamment le Recteur, dont l’inaction face à ces vols pourrait suggérer une complicité. La NDCI déclare : « Si les montants volés dépassent les seuils légalement établis, il est probable que ces vols soient orchestrés par des agents au sein du service des finances ».

Face à cette situation alarmante, la NDCI exige du Procureur général qu’il diligente des enquêtes sérieuses et indépendantes pour démasquer ce qui semble être un réseau mafieux infiltré dans l’administration financière de l’université. Elle demande également l’ouverture de poursuites judiciaires à l’encontre des individus impliqués, afin de combattre ces comportements jugés inciviques et de restaurer la confiance du public envers la gestion des finances publiques.

Dans un contexte où la transparence et l’intégrité sont plus cruciales que jamais, la requête de la NDCI constitue un appel à la vigilance et souligne l’importance d’une action rapide pour prévenir la corruption dans les institutions publiques.

Alors que l’Université de Kisangani fait face à ces défis, la communauté attend de la justice qu’elle agisse promptement, afin de préserver l’intégrité des finances publiques et garantir un environnement d’apprentissage sain et respectueux. Les yeux sont désormais tournés vers le Procureur général, et tous espèrent une réponse appropriée à cette dénonciation.

La Rédaction
+243850710634

COMMENTS

WORDPRESS: 0
%d blogueurs aiment cette page :