Les eaux du fleuve Congo ont quitté de nouveau son lit. Ses eaux ont envahi plusieurs habitations dans la ville de Kisangani et ses environs. C'est le
Les eaux du fleuve Congo ont quitté de nouveau son lit. Ses eaux ont envahi plusieurs habitations dans la ville de Kisangani et ses environs. C’est le cas de l’ONATRA, le tronçon Belgo en passant par la Cathédrale Notre-Dame du Très Saint Rosaire jusqu’au cimetière de Makiso. Le petit marché du beach jaloux-jaloux en face de Palm Beach se trouve dans les eaux.
Il est difficile d’accéder aux pirogues motorisées pour se rendre dans la commune ubrano rurale de Lubunga. Les habitations au bord du ruisseau Djubu-Djubu sont englouties dans la vallée à côté du campus jusqu’au parquet général. En aval du fleuve Congo, la population riveraine est obligée d’abandonner leurs villages à cause de cette inondation.
Contacté par la rédaction de lumiernews.net, Le directeur représentant de la régie de voie fluviale basée à Kisangani Marc BULUKU, confirme l’augmentation assez élevée des eaux du fleuve Congo. Au vendredi 5 janvier 2024, l’échelle indique le niveau d’eau sur l’échelle à 8,20m ici à Kisangani ; tandis qu’au mois de mai 2023, le niveau d’eau avait atteint 8,04 m de hauteur.
A Kinshasa, pour la petite histoire, en 1908, l’eau avait atteint 5,25 m ; en 1961, 6,26 m ; en 1999, 5,40m et 2023 l’eau a atteint 5,94 m de hauteur.
Face à cette situation, Marc BULUKU demande aux autorités politico-administratives d’installer des échelles à travers tous les 7 territoires que compte la province de la Tshopo afin de leur permettre à prélever le niveau des eaux.
La destruction de l’environnement et des écosystèmes, renseigne-t-on, sont à la base de cette catastrophe naturelle.
Blaise Mussa/Lumière News
La Rédaction
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