Le 5 juin de chaque année est célébrée comme la Journée mondiale de l’environnement. À cette occasion, le Directeur technique du Bureau central de
Le 5 juin de chaque année est célébrée comme la Journée mondiale de l’environnement.
À cette occasion, le Directeur technique du Bureau central de coordination (BCeCo), Prof. Dr. Ir. Sylvain Alongo Longomba, a adressé un message fort à ses frères et sœurs de la province de la Tshopo en général, et en particulier à ceux de la ville de Kisangani.
Ci-après l’intégralité de son message, parvenu ce vendredi à lumierenews.net :
« Je tiens à adresser un message fort à la population de la province de la Tshopo, et en particulier à celle de la ville de Kisangani — cœur vert de notre pays et berceau de richesses naturelles inestimables.
La Tshopo, avec ses forêts luxuriantes, ses rivières majestueuses et sa biodiversité exceptionnelle, n’est pas seulement un trésor écologique de la RDC. Elle constitue un pilier stratégique pour la stabilité climatique, l’agriculture durable et la prospérité de nos communautés.
Pourtant, ces dernières années, nous assistons à une pression croissante sur les écosystèmes : déforestation anarchique, pollution des cours d’eau, urbanisation non maîtrisée… La ville de Kisangani, jadis symbole d’harmonie entre l’homme et la nature, est aujourd’hui confrontée à de graves défis environnementaux qui menacent son avenir.
En tant que professeur en bio-ingénierie et Directeur du BCeCo — structure de référence dans l’exécution des projets publics durables — je réitère notre engagement à soutenir toutes les initiatives locales et provinciales visant à préserver l’environnement et à promouvoir une économie verte dans la Tshopo.
J’en appelle aux autorités provinciales, aux chefs coutumiers, aux jeunes, aux femmes, aux chercheurs, aux ONG et aux opérateurs économiques : levons-nous ensemble pour bâtir une Tshopo verte, résiliente et inclusive, où l’environnement devient une source d’emploi, d’innovation et de fierté.
Car protéger la nature à Kisangani, c’est préserver l’âme même de la RDC.
Ensemble, plantons, protégeons, préservons.
La Tshopo en vaut la peine. »
La Rédaction
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