Kisangani : formés par l’UNESCO, des jeunes formulent des recommandations pour une meilleure éducation sexuelle et la lutte contre les VBG

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Kisangani : formés par l’UNESCO, des jeunes formulent des recommandations pour une meilleure éducation sexuelle et la lutte contre les VBG

L’atelier de mobilisation et de renforcement des capacités des jeunes de Kisangani sur l’éducation sexuelle complète, la santé reproductive, les droit

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L’atelier de mobilisation et de renforcement des capacités des jeunes de Kisangani sur l’éducation sexuelle complète, la santé reproductive, les droits humains, la lutte contre le VIH/Sida et les violences basées sur le genre (VBG) s’est clôturé ce jeudi 5 juin 2025 à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.

Organisé par l’UNESCO en partenariat avec l’ONUSIDA, cet atelier de deux jours, tenu à l’hôtel Congo Palace, s’inscrit dans le cadre du programme régional « Nos droits, nos vies, notre avenir », lancé en RDC depuis 2018 et actuellement dans sa deuxième phase depuis 2023.

Durant cette session, les jeunes participants ont été formés sur des thématiques clés telles que la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), le VIH/Sida, la lutte contre les grossesses non désirées, les droits et devoirs liés à la santé sexuelle et reproductive, ainsi que les mécanismes de protection contre les violences basées sur le genre.

Ce programme de l’UNESCO, mis en œuvre dans plus de 30 pays avec le soutien du gouvernement suédois et d’autres partenaires, vise à garantir aux adolescents et jeunes un accès équitable à une éducation complète à la sexualité, à des services de santé reproductive de qualité, et à un environnement scolaire sûr et inclusif.

À l’issue de l’atelier, les jeunes ont adressé plusieurs recommandations au gouvernement congolais, à l’UNESCO et aux autres partenaires impliqués. Parmi les principales :

✓Introduire l’éducation à la vie dès la 7e année de l’enseignement fondamental, afin de mieux préparer les élèves dès le jeune âge ;

✓Intégrer les écoles privées dans les prochaines sessions de formation destinées aux éducateurs scolaires ;

✓Réviser à la hausse le volume horaire consacré à l’enseignement de l’éducation à la vie pour approfondir les contenus ;

✓Organiser régulièrement des activités de sensibilisation en milieu scolaire sur le VIH/Sida, les droits humains, les violences de genre et la santé sexuelle ;

✓Construire des infrastructures scolaires plus adaptées, notamment des toilettes séparées et éloignées pour filles et garçons, afin de garantir sécurité et intimité ;

✓Renforcer les dispositifs d’alerte, tels que les boîtes à message, permettant aux élèves de signaler anonymement les cas de violence ;

✓Mettre en place un mécanisme de suivi des plaintes, assurant une réponse rapide et efficace aux cas de violences en milieu scolaire ;

✓Adapter les programmes éducatifs aux textes juridiques en vigueur, tels que la Convention relative aux droits de l’enfant et la loi congolaise sur la protection de l’enfant.

En clôturant les travaux, l’UNESCO a encouragé les jeunes à mettre en pratique les connaissances acquises au cours de l’atelier et à devenir des relais de sensibilisation au sein de leurs communautés et établissements scolaires.

La Rédaction
+243850710634

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