À Rome, des prières pour la paix en RDC : « Il n’y a pas une munition plus grande que la population »

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À Rome, des prières pour la paix en RDC : « Il n’y a pas une munition plus grande que la population »

À l’occasion de l’audience générale du Pape Léon XIV au Vatican, des intentions de prière pour la République démocratique du Congo ont été discrètemen

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À l’occasion de l’audience générale du Pape Léon XIV au Vatican, des intentions de prière pour la République démocratique du Congo ont été discrètement déposées pour implorer la fin des violences qui déchirent le pays depuis trois décennies. Le geste, symbolique mais lourd de sens, s’inscrit dans un moment de mémoire pour Kisangani, marquant l’anniversaire du conflit des six jours.

« Il n’y a pas une munition plus grande que la population », a rappelé le professeur Grison-Trésor Kakumbi, rescapé du conflit de 2000 et actuellement en mission académique en Europe. Présent à Rome, il a confié ses intentions au Pape lors de la bénédiction finale, plaidant pour un sursaut de conscience patriotique et pour une paix obtenue par le dialogue et non par les armes.

La veille, il s’était recueilli à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, en compagnie de l’abbé Antoine Lokatikala de l’archidiocèse de Kisangani. Le lendemain, à Saint-Pierre, leurs prières ont notamment évoqué la protection des FARDC et des Wazalendo, la sécurité de la population, et la cohésion nationale, alors que la ville de Kisangani fait face à une insécurité urbaine croissante.

Une intention particulière a été portée pour les enfants en rupture familiale, souvent livrés à eux-mêmes dans les rues de Kisangani. « On ne peut pas régler les problèmes des enfants de la rue avec costume et indifférence », a insisté le professeur Kakumbi, appelant à un engagement plus concret de l’État et de la société civile pour ces mineurs vulnérables.

À la veille de la béatification de Floribert Bwana Chui, martyr de la lutte contre la corruption, les prières ont aussi réclamé un sursaut éthique dans la gestion des institutions publiques. Le message, porté devant le Souverain Pontife, se veut une voix de l’ombre, un cri de foi au service de la paix et de la justice en RDC.

Christian UZILO

La Rédaction
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