Lors d’une messe célébrée en mémoire des victimes de la guerre de six jours, un puissant appel à la prise de conscience collective a résonné parmi les
Lors d’une messe célébrée en mémoire des victimes de la guerre de six jours, un puissant appel à la prise de conscience collective a résonné parmi les jeunes de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. L’événement s’est tenu ce jeudi à la paroisse Saint Jean-Paul II de l’Archidiocèse de Kisangani.
L’Abbé Janvier Besigbagba, coordinateur des écoles conventionnées catholiques, a exhorté la jeunesse à s’engager activement pour la paix.
« Nous sommes témoins d’une situation similaire à celle des événements tragiques de la guerre de six jours. Chers jeunes, vous avez le pouvoir d’agir pour instaurer la paix dans notre pays. L’avenir se construit aujourd’hui, et chacun de vous doit prendre conscience de son rôle dans cette quête de paix et de patriotisme », a-t-il déclaré lors de son homélie, s’appuyant sur l’Évangile selon saint Jean.
L’Abbé Besigbagba a également appelé l’ensemble de la population de Kisangani à prier pour la paix et l’unité, soulignant l’importance de la coopération pour réaliser les vœux de paix pour la ville.
« Unissons-nous comme l’Évangile nous invite à le faire. Ensemble, mettons en œuvre des actions pour le développement de notre Congo et transformons notre environnement en un véritable foyer de paix. La solitude dans le bonheur n’a pas sa place ! », a-t-il ajouté
Notons que cette messe est l’initiative de l’ONG Actions pour la Justice, le Développement et les Droits Humains (AJDDH), en partenariat avec Amnesty International, l’organisation Ukumbusho, et le Congo Peace Network. Celle-ci a prévu une série d’activités notamment la messe, une tribune d’expression artistique et une conférence débat dans le but de sensibiliser et à plaider pour la justice au Congo. Ceci, en marge de la commémoration du 25eme anniversaire de la guerre de six jours qui s’était déroulée dans la ville de Kisangani du 5 au 10 juin 2000 entre les armées ougandaise et rwandaise, entraînant des pertes humaines considérables et des souffrances durables pour la population locale.
La Rédaction
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