TSHOPO : Les dispositifs  technologiques  et logistiques de l’ANMC pour l’identification biométrique des motards rassurent

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TSHOPO : Les dispositifs technologiques et logistiques de l’ANMC pour l’identification biométrique des motards rassurent

L'identification des motards de la province de la Tshopo, grâce aux dispositifs technologiques et logistiques de l'Agence Nationale des Motocyclistes

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L’identification des motards de la province de la Tshopo, grâce aux dispositifs technologiques et logistiques de l’Agence Nationale des Motocyclistes du Congo (ANMC), en sigle, en collaboration avec ses partenaires notamment PAY CODE, rassurent.

Cette expérience est une première dans ce secteur dans la province de la Tshopo et quelques motards, boyomais curieux trouvés sur le lieu restent convaincus que ce projet sera plus bénéfique à la province pour la construction des routes secondaires et sur le plan sécuritaire, car il permettra à la province d’avoir les données fiables sur les motards et bien les controler ; mais aussi au regard des ses innovations, ledit projet est avantageux pour les motocyclistes, car il va les sécuriser, les epargner des tracasseries routières, policières, administratives et les faire bénéficier de l’assurance juridico-sanitaire.

Pour certains curieux rencontrés devant le siège de l’ANMC ; ce projet est un véritable salut pour les motards. « Si j’avais une moto, je serai parmi les premiers à me faire identifier », regrette un passant. Et à un autre d’ajouter :
« Les motocyclistes doivent profiter de cette occasion au lieu de se laisser intoxiqués. Tout n’est pas à politiser. Je me ferai évangélisateur de cette œuvre de l’ANMC pour l’intérêt de la Tshopo en général et des motards en particulier ».

Dans la foulée, un taximan trouvé en pleine procédure de son identification n’a pas caché sa joie.

« Nous, motocyclistes, n’avons jamais eu une structure déterminée à nous encadrer et à nous accompagner avec autant de sérieux et d’avantages comme l’ANMC. Même à voir leurs machines et les matériels qu’ils utilisent, nous sentons du sérieux et cela nous rassure ».

Il faut alors dire qu’au regard de la pertinence de ce projet, certains politiciens en perte de vitesse ont tenté de manipuler une frange des motards dans le but de chercher à étouffer ce mega projet très salutaire pour la province en général et les motards en particulier alors qu’en amont toutes les associations des motocyclistes étaient sensibilisées sur les biens fondés dudit projet.

La province de la Tshopo ne peut alors louper cette opportunité offerte par Jérôme Alauwa, un fils du terroir, sollicité partout à travers la République qui, grâce à son esprit d’initiative caractérisée par un leadership innovateur, a juré à ce que ce projet salvateur puisse débuter dans sa province natale en vue de contribuer efficacement au développement de la plus vaste province du pays en offrant des embauches à la jeunesse Tshopolaise en particulier et celle de la RDC en général.

La preuve éloquente est qu’il y a eu des agitations et protestations à l’aveuglitude d’un groupe des taximans manipulé qui est revenu à la raison.

« On nous a menti. Ce qu’on nous a dit et ce que nous écoutons et vivons ici, est très différent. Ce projet est salutaire pour nous », déclare un autre motard tout juste après son identification.

Par ailleurs, au regard de la confusion et spéculation qui ont plané les esprits de plus d’un boyomais sur l’ANMC, la dynamique des Journalistes pour la bonne gouvernance « DJBG » n’a pas voulu rester dans l’amateurisme et dans les vieilles habitudes.
C’est ainsi qu’elle a effectué une visite le vendredi 02 juin 2023 dans les installations du bureau d’identification et d’enregistrement de l’Agence Nationale des Motocyclistes du Congo afin d’avoir une version officielle sur tout ce que qui se renconte dans les rues de Kisangani semant ainsi une confusion absolue.

Aussitôt arrivé, M. Jerome Alauwa, coordonateur national de l’ANMC s’est dit être heureux de voir les chevaliers de la plume venir en savoir plus sur sa structure et ledit projet. Ce dernier n’est pas passé dérrière le dos de la cuillère pour éventrer le boa sur la pertinence et la dimension dudit projet.

Attentive aux explications fournies par le responsable de L’ANMC qui séjourne depuis un certain temps à Kisangani, la DJBG a été édifiée quant à ce, en vue de livrer la vraie information à la population de manière générale et en particulier les motards dont certains sont encore dans la confusion.

Ces échanges à bâton rompu pendant 2 heures, étaient clairs et édifiants où aucun détail n’a été oubli. Toutefois, ce qui a plus attiré l’attention des journalistes, c’est le rapport du processus d’identification, la perception de 1000 FC par jour auprès des taximans identifiés, les avantages ainsi que l’utilisation et la répartition de cet argent.
Le patron de l’ANMC a alors éclairé la lenterne.

« Il ya lieu de préciser que dans les 1000 FC, un montant de 400 FC reviendra automatiquement au gouvernement provincial via un compte bancaire pour la construction des routes secondaires.
Par contre, dans les 600 FC, la Police, PCR, la Division Provinciale de Transport ont leur cote part et les coordinations des associations des motocyclistes auront également un pourcentage qui sera automatiquement viré dans leurs comptes bancaires. A cela s’ajoutent d’autres avantages suivants :
– La prise en charge médicale par l’ANMC ;
– L’assistance juridique en cas d’arrestation par la PCR ;
– Le payement des amendes pour des contraventions routières ;
– L’obtention des différents documents exigés ( plaque, vignette,…), Gilet, carte biométrique tenant lieu aussi de carte bancaire « .

Toutefois, il a souligné que la perception de 1000 FC est journalière, c’est-à-dire que le Taximan ne sera pas obligé de payer les jours où il n’a pas été visible sur le terrain et epargnera egalement le motard en ordre du paiement abusif de frais dans différentes barrières.

Par ailleurs, Jérôme Alauwa a fait savoir que les autorités provinciales saluent aussi à leur juste valeur l’initiative, dans la mesure où elle va permettre à ces dernières d’identifier facilement les inciviques et autres criminels qui sèment la confusion en utilisant les taximen dans leur braquage.

Grâce à sa technologie de pointe, l’ANMC rassure sur la sécurisation des cartes biométriques délivrées aux taximen, car cela est la première en RDC et que toutes ces cartes viennent de Londres où 50.000 cartes ont été imprimées.

Enfin, Jérome Alauwa initiateur dudit projet a laissé entendre que le montant financé par ses partenaires pour ce projet s’éleve à près de 800.000 $.

JULEP/Lumière News

La Rédaction
+243850710634

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