Dans une interview exclusive accordée mardi à la presse en sa résidence, le député provincial Benjamin Franklin Bomele élu du territoire de yuhama qu
Dans une interview exclusive accordée mardi à la presse en sa résidence, le député provincial Benjamin Franklin Bomele élu du territoire de yuhama qui se dit profondément bouleversé par les atrocités du conflit Mbole et Lengola dans la commune Lubunga située à la rive gauche du fleuve Congo à Kisangani, en République Démocratique du Congo, n’est pas allé par le dos de la cuillère pour éventrer le boa.
« Nous ne faisons pas le commerce, mais nous gérons une entité. On ne peut privilégier la vente de 4000 ha au détriment des âmes des tshopolais », S’exclame cet élu du peuple.
Et de lâcher :
« Un commerçant, un opérateur économique n’a pas besoin des bruits de conflit. Mais, pour un dirigeant, un homme d’Etat, lorsqu’il y a une situation qui se passe dans son entité ; on suspend tout et on doit d’abord voir ce qui se passe. Et ce qu’après qu’on peut faire autre chose ».
Dans ce même ordre d’idée, cet élu se demande pourquoi les autorités provinciales n’arrivent pas à traverser à Lubunga. « Elles se reprochent de quoi ? » s’interroge-t-il.
Face à ce silence et l’indifférence de l’autorité provinciale, le député Benjamin Franklin Bomele dit qu’ils vont utiliser de leurs prérogatives pour que la gouverneure Madeleine Nikomba Sabangu puisse éclairer non seulement la représentation provinciale mais aussi l’opinion quant à ce dossier.
« Nous devons arrêter cette hémorragie. L’autorité provinciale ne peut pas rester indifférente lorsqu’il y a des tshopolais et tshopolaises qui sont en train de perdre leurs vies » lâche cet élu du peuple.
Par rapport à une probable signature d’un contrat de 4000 ha signée du côté de la République par la gouverneure et la société company Agro pastorale du Congo, le député Bomele crache encore une autre vérité.
« Le gouvernement provincial n’a même pas qualité de procéder à une telle vente. L’autorité provinciale n’a pas qualité de prendre une telle décision. On doit soit annuler cette vente ou sursoir cette vente pour qu’on sache qu’est-ce qui se passe », car, dit-il, ce qui se passe actuellement à Lubunga n’a jamais existé dans la Tshopo.
« Cette culture des tueries n’est pas tshopolaise », lâche-t-il dans la foulée.
LES MBOLES ET LENGOLA ONT DES LIENS DU SANG
Par ailleurs, le député provincial Franklin Bomele a rappelé depuis des siècles, des années, les deux communautés n’ont jamais connu un problème. Si aujourd’hui, il y a un problème, il faut commencer par chercher la cause.
« On doit chercher à résoudre ce problème le plus vite possible pour que la sécurité revienne dans la ville de Kisangani et dans la province »; a renchéri cet élu du peuple.
Signalons que ce conflit entre les Mbole et Lengola a déjà coûté la vie à plusieurs personnes dont certaines d’entre elles ont été égorgées avant même d’être calcinées. Des milliers d’autres personnes fuyant ces hostilités, vivent dans des conditions déplorables au niveau de la maison communale de Kisangani où elles se sont installées. Des organisations humanitaires qui les assistent déplorent les mauvaises conditions dans lesquelles ces familles vivent avec conséquences d’etre infectées à des maladies de toute nature.
JULEP/Lumière News
La Rédaction
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