En ce jour de commémoration, nous marquons le 23ème anniversaire des massacres de Kisangani, une tragédie qui a laissé des cicatrices indélébiles dans
En ce jour de commémoration, nous marquons le 23ème anniversaire des massacres de Kisangani, une tragédie qui a laissé des cicatrices indélébiles dans la mémoire de la nation congolaise. Les événements tragiques, perpétrés par les armées ougandaise et rwandaise sur le sol congolais, ont été un tournant tragique dans l’histoire de la ville et de sa population.
Dans une interview accordée à la presse locale, Maître Michel Byambe Lumumba, avocat au barreau de la Tshopo, a exprimé son indignation face à la situation actuelle. « Il est inacceptable que 23 ans après ces atrocités, de nombreuses victimes n’aient toujours pas reçu d’indemnisation », a-t-il déclaré. Il a insisté sur la nécessité d’une totale transparence dans le processus d’indemnisation, afin que justice soit rendue aux victimes et à leurs familles.
L’avocat a également souligné l’importance de ne pas oublier ces crimes atroces et a plaidé pour qu’ils soient inscrits dans la mémoire judiciaire nationale. « Chaque victime a une histoire, et chaque histoire mérite d’être reconnue. Nous devons nous assurer que les générations futures connaissent la vérité sur ce qui s’est passé ici », a-t-il ajouté.
Cette commémoration est un rappel poignant des défis persistants auxquels sont confrontées les victimes et leur quête de justice. Le besoin d’une reconnaissance officielle et d’une réparation adéquate demeure un enjeu crucial pour la société congolaise. Alors que la RDC continue de se reconstruire et de se remettre des conflits passés, il est impératif que le souvenir de Kisangani ne soit pas effacé.
Les autorités sont appelées à prendre des mesures concrètes pour garantir que les victimes reçoivent le soutien et les réparations qu’elles méritent. Dans cet esprit, la voix de Maître Byambe résonne comme un appel à l’action, une invitation à ne pas laisser l’oubli s’installer et à construire une mémoire collective juste et respectueuse des droits de l’homme.
En ce jour de remembrance, il est de notre devoir de ne pas oublier et de poursuivre la lutte pour la justice et la dignité des victimes des massacres de Kisangani.
Notons que jusqu’à ce jour seul l’Ouganda qui reconnu sa part de responsabilité et a déjà versé un montant pour le début du processus d’indemnisation des victimes, d’où la création du FRIVAO.
La Rédaction
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