Le climat politique tendu en province de la Tshopo est une fois de plus ravivé par une confrontation verbale entre le mouvement citoyen Lutte pour le
Le climat politique tendu en province de la Tshopo est une fois de plus ravivé par une confrontation verbale entre le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) et les autorités provinciales. Le dernier différend porte sur un voyage conjoint du gouverneur de province Paulin Lendongolia Lebabonga et du président de l’Assemblée provinciale Mateus Kanga, accusé par la LUCHA de constituer un acte de
« copinage institutionnel » et de « dilapidation des ressources publiques ».
En réponse, le président de l’Assemblée provinciale, Mateus Kanga, a fermement rejeté ces accusations. Dans sa sortie médiatique, le Président de l’organe délibérant a qualifié la LUCHA d’un
« conglomérat de corrompus sous couvert d’anonymat », tout en défendant la pertinence et la légitimité de ce voyage. Selon lui, il s’inscrit dans le cadre d’un « suivi rigoureux des engagements pris par l’exécutif provincial ».
Mateus Kanga a insisté sur le fait que cette coopération entre le législatif et l’exécutif provincial est nécessaire pour le développement de la Tshopo. Selon lui, cette collaboration ne doit pas être vue comme du favoritisme, mais comme une démonstration de leur volonté commune de servir la population.
Tshopo : La Lucha dit non au copinage institutionnel et à la dilapidation des ressources publiques
Il a également dénoncé l’interprétation faite d’une photo prise à l’aéroport, qualifiée de « primitive et honteuse » par ses détracteurs.
« Il est erroné de penser que les deux institutions provinciales doivent systématiquement s’opposer. Le développement de notre province repose sur une vision commune et un travail harmonieux », a-t-il déclaré.
Le speaker a rappelé que le rôle des députés provinciaux ne se limite pas au contrôle de l’exécutif, mais inclut également une fonction de représentation et d’accompagnement des actions en faveur du développement local. Il a précisé que les périodes de vacances parlementaires, comme celle en cours, ne permettent pas d’organiser des séances de contrôle, lesquelles sont prévues pour les sessions ordinaires, notamment celle de mars.
Mateus Kanga a accusé la LUCHA de méconnaître ces mécanismes institutionnels, estimant que leurs critiques
« injustifiées » risquent de semer la confusion parmi la population.
Face à ces tensions, le président de l’Assemblée provinciale a lancé un appel à la responsabilité des citoyens et acteurs politiques de la Tshopo. « Les querelles intestines et les divisions n’ont jamais rien apporté de constructif à notre province. Travaillons ensemble pour le développement de la Tshopo », a-t-il plaidé.
Pour conclure, Mateus Kanga a souligné l’importance de la collaboration interinstitutionnelle, tout en reconnaissant le rôle de la LUCHA dans la promotion de la transparence. Il s’est cependant interrogé sur la portée de leurs critiques :
« Renforcent-elles la démocratie ou constituent-elles un frein au développement ? »
Une chose est sûre, selon lui : la réussite des projets pour l’avenir de la Tshopo dépendra de l’engagement collectif et d’un dialogue constructif entre toutes les forces vives de la province.
La Rédaction
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