Le parti politique Nouvel élan et alliés fédération de la Tshopo a organisée une marche pacifique contre l'agression rwandaise sous couvert de la rébe
Le parti politique Nouvel élan et alliés fédération de la Tshopo a organisée une marche pacifique contre l’agression rwandaise sous couvert de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), jeudi 17 novembre 2022, dans les grandes artères du chef-lieu de la province de la Tshopo. Les membres du parti chère à Adolphe Mozito ont été mobilisés comme un seul homme pour dénoncer et protester contre l’agression rwandaise.
Cette marche est partie de la place de martyrs de Kisangani en passant par le rond-point du cinquantenaire, rond-point du canon, espace trois mille, l’ISP Kisangani, pour chuter au gouvernorat de la province où un mémorandum a été lu par le Pr. Jean-Marie Liesse secrétaire général adjoint en charge de l’administration ce parti politique, avant de le remettre à l’autorité provinciale.
Le vice-gouverneur Paulin Lendongolia, représentant de Madeleine Nikomba Sabangu gouverneure de province, a été disponible pour écouter le message du Nouvel élan intitulé « Appel du 17 novembre 2022 de Nouvel élan », avant de leur promettre de faire parvenir à qui de droit leurs recommandations.
Dans leur mémorandum, les manifestants recommandent notamment la reconnaissance officielle du Rwanda et de l’Ouganda comme pays agresseurs de la RDC et le rappel à Kinshasa, pour consultation, de l’ambassadeur de la République Démocratique du Congo à Kampala, après celui du Chargé d’affaires de Kigali. Ils exigent également le dépôt par la RDC d’une plainte auprès des instances judiciaires internationales compétentes contre le régime de Paul Kagame et celui Yoweri Kaguta Museveni, afin de les obliger à répondre de tous les crimes contre l’humanité commises en RDC depuis le 2 août 1998.
En outre, les cadres et militants de cette formation politique demandent la rupture immédiate des relations diplomatiques avec le Rwanda et l’Ouganda, ainsi que la fermeture des frontières avec ces deux pays ; le retrait sans délais de la République Démocratique du Congo de la communauté d’Afrique de l’Est (EAC) ; l’annulation de tous les accords bilatéraux signés avec le Rwanda ou l’Ouvanda depuis l’année 2019.
Ils appellent également à la conduite d’une vaste réorganisation des Forces Armées de la RDC, des services de Sécurité, de la Police d’immigration et de Douanes, notamment en expurgeant ces services, pour cause d’intelligence avec un pays hostile, de tous les cadres congolais ou supposés tels, issus des armées nationales de ces deux pays agresseurs ou du brassage avec tout groupe armé ayant endeuillé le Congo.
Plusieurs autres recommandations ont été formulées par les manifestants dont :
– La confirmation de la mesure de suspension de l’exposition de la compagnie aérienne Rwandair en RDC ;
– L’interdiction définitive des vols de la compagnie Rwandair sur le territoire national congolais ;
– La fin de l’exploitation commune de l’or congolais par la société Sakina et l’arrêt de son raffinage au Rwanda ;
– La fin du transit systématique et du contrôle par le Rwanda des données de communication à partir et à destination de la RDC, en procédant notamment à l’arrêt définitif des activités des sociétés Rwandaises, telles que Africell.
L’unité nationale et la défense de l’intégrité territoriale de la RDC étant une affaire de tous, les taximen moto se sont invités à cette marche pour exprimer leurs soutiens aux FARDC et dénoncer l’agression rwandaise sous couvert du M23.
Blaise Mussa/Lumière News
La Rédaction
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