Le député provincial Jacques Mandiongwe Saidi a présenté lundi 21 novembre 2022, au cours d'une journée de réflexion organisée dans la salle de restau
Le député provincial Jacques Mandiongwe Saidi a présenté lundi 21 novembre 2022, au cours d’une journée de réflexion organisée dans la salle de restaurant Jucron de la commune Makiso, le projet d’édit portant protection des défenseurs des droits humains dans la province de la Tshopo aux activistes des droits humains. C’était en présence du président de l’organe délibérant de la Tshopo, Gilbert Bokungu Isongimbi, et du représentant de la gouverneure de province.
Il était question au cours de cette séance, de présenter et expliquer ce projet d’édit aux différentes associations et organisations des droits humains ainsi qu’aux mouvements citoyens de la Tshopo afin que les membres de ces structures puissent apporter leurs contributions avant le dépôt de cette proposition à l’organe délibérant.
« Aujourd’hui, c’était une journée de réflexion où on devrait travailler sur ce projet d’édit car, je n’ai pas voulu déposer ce texte au niveau du bureau de l’Assemblée provinciale sans faire participer les acteurs directs afin que ceux-ci analysent et traitent notre document ; raison pour laquelle nous avons invité les différentes structures qui militent pour les droits humains ainsi que certaines autorités provinciales pour réfléchir ensemble ressortir des dispositions finies afin de faciliter l’adoption de cet édit au niveau de l’organe délibérant » a fait savoir le député Jacques Mandiongwe Saidi.
Me Dominique Kangamina, avocat au barreau de la Tshopo loue cette initiative vu que les activités des défenseurs des droites humains ne sont pas réglementées en République Démocratique du Congo.
« Nous tenons à féliciter l’initiateur de ce projet d’édit qui va permettre aux activistes des droits humains à bien exercer leur travail de défendre les droits de l’homme. Les activités des défenseurs des droits humains en République Démocratique du Congo ne sont pas réglementées. L’honorable Jacques Mandiongwe a tracé le chemin dans ce domaine pour notre province, raison pour laquelle nous le félicitons pour cette grande initiative » a-t-il souligné avant de préciser que le fait d’être activiste des droits humains ne donne pas droits à celui-ci de ne pas respecter les textes légaux.
« Un activiste des droits humains exerce ses activités tout en respectant les textes qui régissent la société et qui réglementent la liberté fondamentale » a-t-il lâché.
Le traitement n’étant pas fini, cette assise sera de nouveau convoquée incessamment pour finalisation, précise-t-on.
Blaise Mussa/Lumière News
La Rédaction
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