Meeting de Kabuya à Kisangani : « La raison est à rechercher dans le bilan de son parti au sommet de l’État depuis 4 ans », réagit un membre de la Lucha

48 heures après le meeting populaire d’Augustin Kabuya, secrétaire général du parti Union pour la Démocratie et Progrès Social « UDPS » le samedi 15 octobre dernier à l’esplanade de la grande poste de Kisangani où il n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dire aux boyomais que l’origine de leur souffrance proviendrait de mauvais choix opéré aux élections de 2018. Ce propos continue à faire couler d’encre et salive dans l’environnement politique, au sein de la société civile et dans les rues de la province de la Tshopo.

Des réactions à chaud vont dans tous les sens après le discours offensif de celui que des combattants qui faisaient partis dans sa délégation scandaient « AK47 » qui a pointé du doigt les élus de la Tshopo d’être « Judas » de la population Tshopolaise, après que celle-ci leur avoir donné confiance aux élections de 2018.

Après la réponse du berger à la bergère du député national de la Tshopo, Augustin Osumaka Lofanga Koyo Okenge au discours de Kabuya, qualifiant cela « d’immaturité politique », Me Firmin Yangambi n’a pas tardé de réagir quant à ce.
« Kabuya n’a pas tort, Osumaka a raison », a-t-il lâché dans un tweet.

Dans une interview exclusive accordée à lumièrenews.net, Zacharie Kingombe, membre du mouvement citoyen Lutte pour le Changement « Lucha », a aussi réagi au discours du SG de l’Udps en ces mots :

« La tournée de Kabuya à Kisangani est un référentiel dans l’histoire politique de la Tshopo. »

Et de poursuivre :

« La raison est à rechercher dans le bilan du mandat de son parti au sommet de l’État depuis 4 ans. Le bilan est manifestement négatif sur tous les secteurs de la vie nationale. »

Toutefois, cet activiste de la société civile laisse entendre que, dans un scrutin sérieux, démocratique et transparent, le candidat de l’Udps ne pourra pas s’en sortir au regard des potentiels candidats comme Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Augustin Matata Ponyo prêts en découdre aux prochaines élections qui se pointent à l’horizon.

JULEP/Lumière News

La Rédaction
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