La ville de Kisangani est de plus en plus en proie à une insécurité persistante, où les citoyens vivent dans la peur et l’incertitude, face à l’inacti
La ville de Kisangani est de plus en plus en proie à une insécurité persistante, où les citoyens vivent dans la peur et l’incertitude, face à l’inaction totale des autorités provinciales. Pas une nuit ne passe sans que ne soient signalés des cas de braquages, d’agressions armées ou d’assassinats, dans divers quartiers de la ville.
De nombreuses voix se lèvent pour interpeller les autorités compétentes sur leur responsabilité, mais la situation ne fait que s’aggraver, plongeant la population dans un profond sentiment d’abandon.
C’est dans ce contexte que Guy Ramy Lonia, entrepreneur de renom et jeune engagé en politique, a brisé le silence, dénonçant la recrudescence de cette insécurité qu’il qualifie de « rébellion silencieuse, sournoise et brutale ».
« À Kisangani, une autre forme de rébellion s’installe, sournoise et brutale : celle de l’insécurité généralisée. Une insécurité enracinée au cœur même de la ville, tolérée, banalisée et entretenue par l’indifférence et l’incompétence des autorités provinciales », a-t-il écrit sur son compte X (anciennement Twitter), consulté ce lundi par lumierenews.net.
Guy Ramy souligne que chaque jour, des Boyomais tombent. Non pas sur un champ de bataille, mais devant leurs boutiques, à l’entrée de leurs maisons ou au sein de leurs quartiers. Pendant que la population souffre, les élus festoient, coupés de la réalité.
« À Kisangani, les vrais rebelles, ce sont ceux que nous avons élus.
Ceux qui ont trahi notre confiance.
Ceux qui s’accrochent au pouvoir pendant que la ville s’effondre.
Ceux qui s’enrichissent pendant que le peuple saigne », a-t-il martelé.
Dans la foulée, il lance un appel pressant au gouvernement central, accusé d’abandonner Kisangani :
« Nous interpellons le gouvernement central :
Kisangani ne peut pas être la grande oubliée de la République.
Vous laissez mourir la capitale de l’ex-Province Orientale dans le silence et la peur.
Que comptez-vous faire ? Attendre une explosion populaire pour réagir ? »
Enfin, Guy Ramy s’est adressé directement à la population boyomaise, l’exhortant à refuser la peur et le silence, qu’il considère comme des formes de soumission :
« Le silence est une complicité.
La peur est une prison.
Il est temps de réclamer notre sécurité, de dénoncer la trahison, de reprendre notre dignité.
Parce que cette ville mérite mieux.
Parce que nos vies comptent.
Parce que nous n’attendrons plus. »
La Rédaction
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