Guerre en Ukraine : « les voies de négociation sont la solution extrême pour mettre fin à la guerre » (Pr Bolakonga)

Dans une interview accordée à lumiernews.net vendredi 18 mars 2022, le professeur Antoine Billy Bolakonga, analyste politique, estime que les  » *voies de négociation sont la seule solution pour mettre fin à la guerre en Ukraine* » qui fait des morts et des dégâts énormes, avec des conséquences fâcheuses sur l’économie tant des belligérants que du monde.

D’entrée de jeu, le Pr Bolakonga fait savoir que toute guerre n’est pas une bonne chose, ajoutant qu’elle est souvent la solution extrême qui arrive lorsque le dialogue échoue, et lorsque les parties se sentent lésées. Cette solution, souligne-t-il, n’est pas souhaitable car elle cause des conséquences énormes.

Cet analyste politique qualifie l’invasion Russe d’une guerre d’agression soulignant que tout bon sens ne peut que condamner cette agression.

Pour mettre fin à cette guerre, le prof. Bolakonga pense qu’il est préférable que les parties se mettent sur une même table pour dialoguer afin de trouver des solutions pouvant mettre fin aux agressions et aux morts qui sont enregistrées.

« Toute guerre qui commence par l’échec du dialogue finit toujours par le dialogue. Au lieu de perdre le temps dans les tueries et violences, il est préférable que les parties rentrent sur une table de négociation pour discuter de manière franche », a lâché le Pr Bolakonga.

Parlant des conséquences de cette guerre, le Pr Bolakonga affirme que cette dernière produit des conséquences énormes non seulement sur l’économie des protagonistes, mais aussi l’économie occidentale en particulier et mondiale en général sont affectées par cette guerre.

« Personne au niveau mondial n’échappe aux conséquences fâcheuses de cette guerre. L’on remarque déjà, sur le plan mondial, l’inflation de prix de certaines denrées notamment le pétrole, les métaux précieux, le blé » a-t-il évoqué.

C’est dans cet ordre d’idées que le Pr Bolakonga recommande que la RDC prenne des dispositions utiles pour faire face aux conséquences de ce conflit sur l’économie nationale.

À ce sujet, pense-t-il, qu’il faut réfléchir sur une probabilité de substitution du farine de blé par celles de manioc ou de maïs dans la fabrication du pain, car la RDC dépend fortement de l’importation de blé dont la Russie et l’Ukraine sont de grandes productrices. Aussi, dans la mesure du possible, réfléchir sur la production locale de cette denrée qui peut être cultivée dans certaines provinces de la RDC dont le Kongo central et les deux Kivu.

En outre, quant à la mobilisation des grandes puissances sur la guerre en Ukraine, le Pr Bolakonga condamne le silence qui est toujours observé par la communauté internationale et les grandes puissances face aux barbaries et tueries que la RDC continue à subir dans sa partie Est.

La Rédaction
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