ESU :  « Plaidoyer pour une justice pénale »,  a fait l’objet d’un TFC défendu à l’Université libre de Kisangan

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ESU : « Plaidoyer pour une justice pénale », a fait l’objet d’un TFC défendu à l’Université libre de Kisangan

L'étudiant Didier LIKOSO de la faculté de droit de l'Université Libre de Kisangani (ULIKIS), a défendu lundi 16 octobre 2023, son Travail de fin de cy

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L’étudiant Didier LIKOSO de la faculté de droit de l’Université Libre de Kisangani (ULIKIS), a défendu lundi 16 octobre 2023, son Travail de fin de cycle de graduat qui a porté sur le sujet intitulé « impact de la justice populaire sur le fonctionnement des instances judiciaires dans la ville de Kisangani ». Cas des groupes de pression de 2022 à 2023.

Devant les membres du jury, le récipiendaire a expliqué comment il a mené son étude qui a consisté à vérifier et analyser comment la justice populaire a élu domicile face au fonctionnement des instances judiciaires.

L’impétrant a, dans son argumentaire plaidé pour que la justice pénale soit en République Démocratique du Congo
comme cela se passe déjà sous d’autres cieux.

« La justice doit être considérée
comme une modalité d’ alternative.
Les conflits armés bouleversent les structures sociales et peuvent ainsi permettre l’apparition de conceptualisation différente de la justice », a-t-il soutenu.

Selon lui, Les autorités ont du mal à éradiquer les actes de violences en évoquant les difficultés qu’elles éprouvent pour identifier les auteurs de ces actes.

Il a souligné que ces dernières exhortent plutôt la population à mettre à la disposition de justice tous les malfrats au cas où elle mette la main sur eux.

A titre d’exemple, Il a évoqué la situation de l’Est de notre pays.
C’est le cas notamment, dans la région de Béni au Nord-Kivu où montré que parmi les cibles se trouvent des présumés rebelles qui se seraient infiltrés au sein de la population, des bandits à main armée ou simplement des personnes accusées de la sorcellerie et d’autres.
Les victimes sont exécutés avec cruauté parfois des parties génitales amputées, avant que les bourreaux ne mettent du feu sur leur corps.

A l’issu des quelques questions qu’il s’est posé dans son étude, Didier Likoso a émis les hypothèses selon lesquelles
le phénomène justice populaire est bel et bien à Kisangani, et cela impact négativement dans le fonctionnement de justice urbaine et les groupes de pression qui ont fait leur apparition dans la ville de Kisangani avec comme objectif de se rendre justice en cas de flagrance en lieu et de la justice fragilise la force publique ainsi que les instances judiciaires.

Auparavant, le récipiendaire a remercié de près ou de loin ceux qui ont milité ensemble pour la réalisation de son étude.

Signalons que Didier Likoso est caméraman et réalisateur à la station de la Rtnc/Kisangani.

Armand Kitoko/Lumière News

La Rédaction
+243850710634

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