Dans un arrêté ministériel numéro 033/CAB/M.E/MIN/J et GS/2024 du 12 août 2024 portant suspension des membres de la direction générale du fonds spécia
Dans un arrêté ministériel numéro 033/CAB/M.E/MIN/J et GS/2024 du 12 août 2024 portant suspension des membres de la direction générale du fonds spécial de réparation et d’indemnisation des victimes des activités illicites de l’Ouganda en République Démocratique du Congo, FRIVAO en sigle, le ministre d’État et ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba Tungunga frappe fort.
En effet, considérant l’ouverture des instructions judiciaires contre les membres de la direction générale du FRIVAO pour les allégations de corruption.
Ainsi, monsieur MWARABU NGALEMA François directeur général, monsieur POKA PINZI Arthur directeur général adjoint et madame MOPINGA MAKENDENI Mimy secrétaire rapporteur sont suspendus de leurs fonctions respectives de la direction générale au sein du fonds spécial de réparation et d’indemnisation des victimes des activités illicites de l’Ouganda en République Démocratique du Congo.
Ceci, en attendant l’issue des enquêtes judiciaires et l’intervention éventuelle d’une ordonnance présidentielle.
Le même arrêté nomme à titre intérimaire, monsieur BOLOKOLA ASONY Chançard en qualité du directeur général intermédiaire tandis que monsieur KITENGE SENGA Dismas est quant à lui été nommé directeur général adjoint, alors que monsieur KALIBUNDJI BIGOFALA Clémence est nommé secrétaire rapporteur intermédiaire et en fin madame ENGBE Geneviève Aline est chargée des finances intérimaire.
Le secrétaire général à la Justice a été chargé par le ministre d’État et ministre de la justice et garde des sceaux, Constant Mutamba Tungunga de l’exécution de cet arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
À Kisangani, les réactions restent positives dans les milieux des victimes ainsi que des nombreux salons huppés de la ville et autres milieux associatifs.
Si Dismas KITENGE SENGA est très reconnu dans son sérieux et la lutte pour obtenir réparation de ces activités illicites de l’Ouganda en République Démocratique du depuis plus d’une décennie tant à la Cour internationale de Justice (CIJ) en sa qualité d’activiste de droits de l’homme, président du groupe Lotus basé à Kisangani et vice-président honoraire de la Fédération Internationale de Droits de l’Homme, tout le monde est unanimement d’accord ou presque sur son choix.
Pour Docteur Clémence Kalibundji Bigofala, toutes les opinions restent favorables car, très connu dans les milieux associatifs, un homme doux, calme, sérieux et dont l’abnégation et l’engagement en faveur des causes liées à ces activités illicites de l’Ouganda en République Démocratique du Congo ne font l’ombre d’aucun doute.
Cette nouvelle équipe donne une lueur d’espoir aux victimes qui sont enfin arrivées au bout du tunnel et nombreuses parmi elles se réjouissent finalement et croient au début de l’indemnisation individuelle selon les catégories.
La Rédaction
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