Recrudescence des cas d’insécurité à Kisangani : le député provincial Senold Tandia recommande des mesures draconiennes pour restaurer la quiétude

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Recrudescence des cas d’insécurité à Kisangani : le député provincial Senold Tandia recommande des mesures draconiennes pour restaurer la quiétude

Depuis quelques mois déjà, la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo au Nord-est de la République démocratique du Congo fait face à

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Depuis quelques mois déjà, la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo au Nord-est de la République démocratique du Congo fait face à une insécurité qui ne dit pas son nom et ce, au vu et au su de tous. Il ne se passe plus une nuit sans que des cas de vols à main armée, de cambriolage ou d’agressions ne soient enregistrés, alors qu’il faisait beau vivre dans cette ville où l’on pouvait circuler 24h/24 sans avoir peur d’être à la merci des malfrats.

Face à cette situation inquiétante, le député provincial Senold Tandia, au cours d’une descente sur terrain dans la commune Mangobo effectuée par les élus provinciaux avec à leur tête le speaker de l’Organe délibérant, honorable Mateus Kanga, condamne cette montée en puissance de l’insécurité dans la ville boyomaise et invite les autorités et institutions compétentes, à prendre des dispositions idoines pour restaurer la paix et la sécurité dans la ville de Kisangani.

« La barbarie monte au créneau, dans la ville de Kisangani, portant, ainsi, atteinte à l’article 52 (droit à la paix et la sécurité) et l’article 34 (la sacralité de la propriété privée) de notre constitution ! Les mesures draconiennes pour éradiquer ce danger qui tend à s’ériger en mode de vie s’imposent ! Les protagonistes de ce gangstérisme doivent être neutralisés dans toute la rigueur de la loi ! » a-t-il lâché, avant de proposer la création au niveau de l’Assemblée provinciale d’une commission permanente intitulée « Paix et Sécurité » conformément à l’article 38 alinéa 3 du Règlement intérieur.

Et de recommander :

« À l’exécutif d’agir, avec diligence, dans la dotation nécessaire de la PNC pour sa meilleure opérationnalisation. À notre population de faire montre de valeurs républicaines en dénonçant les auteurs tout en demeurant proactive afin d’aider la police à bien jouer son rôle ».

Il sied de noter que dans la nuit du lundi au mardi 2 avril dernier, quatre maisons ont été cambriolées dans la commune Makiso.

Théodore Dux/Lumière News

La Rédaction
+243850710634

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