La marche pacifique contre l'insécurité grandissante dans la ville de Kisangani organisée par le collectif des mouvements citoyens et des organisation
La marche pacifique contre l’insécurité grandissante dans la ville de Kisangani organisée par le collectif des mouvements citoyens et des organisations de la société civile oeuvrant dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo ce vendredi 05 avril 2024 été étouffée par les éléments de la police nationale congolaise (PNC).
Commencée au rond-point de l’Institut du bâtiment et des travaux publics (IBTP) en passant par l’institut supérieur pédagogique de Kisangani, rond-point Ackis, rond-point Espace trois (3) mille, cette manifestation a été interrompue devant le bâtiment du conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication. Les manifestants ont été réprimés par les éléments de la police nationale congolaise qui, face à la résistance des manifestants, ont tiré des gaz lacrymogènes avant d’arrêter la manifestation et interpeller quelques uns.
Jacques Sinzahera, un de militants a affirmé avoir informer les autorités 48 heures avant la tenue de ladite manifestation. Pour lui, pour défendre la cause commune, leurs structures ne baisseront pas les bras et continueront jusqu’à ce que la paix reviennent comme autrefois à Kisangani.
« La ville de Kisangani était parmi les meilleures villes de la République démocratique du Congo où régnait une sécurité totale » a-t-il lâché.
En réaction de cette interpellation des manifestants, Monseigneur l’auxiliaire Léonard Ndjadi Ndjate pense que, avec l’insécurité qui sevit dans la ville, on ne peut que la dénoncer.
Des manifestants interpellés ont été libérés, renseigne-t-on.
Blaise Mussa/Lumière News
La Rédaction
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