Députation nationale : Prof. Antoine Bily Bolakonga, une perle rare pour une Tshopo plus belle et émergente

Après plusieurs analyses, réflexions et discernements, le digne fils de la province de la Tshopo, le Professeur Antoine Bily Bolakonga, a pris une décision majeure pour contribuer à l’émergence de la province de la Tshopo et au rayonnement de la ville de Kisangani qui a longtemps perdu son prestige, sa beauté et son rang de troisième ville de la RDC : « Boyoma la belle » ; en se présentant pour les élections législatives nationales du 20 décembre prochain dans la circonscription électorale de Kisangani ville où il est le numéro 165 (Députation nationale).

Le Professeur Antoine-Bily Bolakonga Ilye, dispose de l’une de plus précieuses connaissances de la province de la Tshopo et de la ville de Kisangani dont il est un natif. Il n’a donc pas de date d’arrivée à Kisangani puisqu’il est né un certain 24 mars aux cliniques universitaires. Ses premiers pleurs et ses premières joies sont de Kisangani.

Son cursus scolaire commence à l’Ecole Maternelle Mwana, puis au Complexe scolaire de l’UNIKIS, avant d’embrasser le collège Maele où il décrocha son diplôme d’Etat aux humanités littéraires, proclamé meilleur élève de la Région du Haut-Zaïre (ex Province Orientale) en Latin-Philosophie (1994). Contre toute attente, il embrasse l’agronomie et finit brillamment Ingénieur agronome en Pédologie (spécialiste de la gestion des sols).

Il est également Diplômé d’études spécialisées en Gestion des Risques Naturels de l’Université de Liège (2005), puis Diplômé d’études approfondies en économie et Développement rural de la Faculté Universitaire des sciences Agronomiques de Gembloux (2008) ; Docteur en sciences agronomiques et ingénierie biologique de l’Université de Liège Gembloux Agro-Bio Tech (2013). Il est Professeur à l’IFA Yangambi et Recteur honoraire de l’Université Mariste du Congo (UMC). Le professeur Antoine Bily Bolakonga, précise-t-on, est un fervent chrétien, humble et engagé.

Ayant mené plusieurs études dans le domaine du développement en général, de l’agriculture, de la préservation des ressources naturelles et de l’économie de la Province de la Tshopo, Bily Bolakonga est co-auteur de la Monographie de la Tshopo : « Tshopo, Laborieuse construction politico-administrative coloniale muée en bastion du Nationalisme congolais » avec une contribution remarquable. Il a présidé, sous le Gouverneur Walle, les états généraux de l’agriculture pour faire de la Tshopo le grenier de la RDC. Au niveau national, il a participé avec 3 autres professeurs, à la rédaction de la Politique agricole durable de la RDC.

Prof. Bolakonga lors des états généraux de l’agriculture/Tshopo

Cette perle rare s’est battu, grâce à ses entrées à la coopération belge pour le désenclavement et l’amélioration des routes des Territoires d’Opala, de Banalia et d’Isangi, il y a quelques années. Il perçoit son travail de député national, non comme un privilège ni un honneur, mais comme un sacerdoce au service de Kisangani et de sa population.

« Kisangani m’a tout donné, je dois, moi aussi, presser mon cerveau et mobiliser mes contacts pour sa renaissance et son développement » a-t-il lâché. Son cheval de bataille se résume en 7 piliers notament :

1. Se battre pour l’amélioration des infrastructures routières et autres de communication ;
2. Travailler pour améliorer la desserte en eau et en électricité pour le bien-être et le développement de l’activité économique ;
3. Replacer Kisangani sur orbite pour qu’elle récupère sa vraie place de 3ème ville du pays, en tant que pool économique important, au carrefour des rencontres des peuples du Nord et du Sud, de l’Est et de l’Ouest avec les routes, le chemin de fer et le fleuve comme voie de communication et des échanges ;
4. S’engager à réindustrialiser Kisangani et la Tshopo par la relance de la SOTEXKI et, dans la mesure du possible, de la SORGERI. Quelques contacts sont déjà établis à ce sujet, nous a-t-il confie. Cela permettra la création d’emploi par milier, la relance de la culture du manioc pour fournir l’amidon à la SOTEXKI, etc. ;
5. Activer un programme des bourses pour des élèves brillants mais issus des familles pauvres afin de leur permettre d’accéder à la formation universitaire ;
6. Développer l’entrepreneuriat en général et agricole en particulier, l’épargne et le crédit pour les personnes à faibles revenus et lancer les jeunes ;
7. Encourager des échanges internationaux et des jumelages avec des villes africaines, européennes et américaines.

En outre, le numéro 165 à la députation nationale pour la circonscription électorale de Kisangani ville rassure qu’il est, et restera humble, accessible, ouvert et convivial.

Par dessus tout, par ses talents oratoires innés et reconnus, sa hargne à défendre les bonnes causes, son génie, son courage, son esprit d’entreprise, ses multiples entrées politiques et diplomatiques, il pourra très bien défendre la cause de Kisangani et assurer sa visibilité nationale et internationale.

Son challenge est de contribuer à ré-assurer à Kisangani et à la Tshopo sa grandeur, ajoute-t-il.

La Rédaction
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