Tshopo : organisation à Kisangani d’une table ronde sur le renforcement des mesures de lutte contre les us et coutumes rétrogrades

Dans le cadre de son projet Centre Carter financé par les Affaires Mondiale Canada, l’ONG Congo en Images, en sigle CIM, a organisé une table ronde ayant réuni les acteurs étatiques et non étatiques de la ville de Kisangani sur le renforcement des mesures de lutte contre les us et coutumes rétrogrades. C’était le vendredi 15 Septembre courant à son bureau situé sur la zéro avenue quartier des musiciens dans la commune Makiso.

Dans son exposé, le coordonnateur de l’ONG Congo en Images, Coppens Lusuna Musafiri a expliqué qu’ils ont préféré faire appel aux parties prenantes qui sont impliquées dans le renforcement des stratégies « que nous devrions mettre ensemble parce que nous travaillons en synergie notamment les bourgmestres, les partis politiques, les leaders de la société civile ».

« Congo en Images a expliqué aux parties prenantes l’acheminement de l’approche qu’elle a adopté pour arriver à comprendre le problème qui se posait au niveau niveau de la société », a-t-il renchéri.

Pour lui, l’organisation des enquêtes permettra d’identifier les problèmes par rapport aux us et coutumes rétrogrades. « Ces us et coutumes sont un problème très requérant au niveau des communautés rurales » à renseigné le coordonnateur de l’ONG Congo en images.

Ces enquêtes, a-t-il dit, ont été organisées dans les territoires de Bafwansende, Isangi, Banalia ainsi que dans les périphéries de Kisangani et les communes où la tendance qui dégageait a démontré que plus de 60% sont pour le changement et plus de 25% disent qu’il faut garder les us et coutumes. Tandis que 15% n’ont pas voulu s’exprimer devant ce problème.

Au regard des statistiques récoltées sur terrain, dit-il, un projet d’édit provincial proposé par l’ONG Congo en Images sur le renforcement des mesures de lutte contre les us et coutumes rétrogrades a été jugé recevable et il ne reste que son adoption par les élus provinciaux.

« Nous avons démontré aux parties prenantes qu’est-ce que nous allons apporter à la postérité pour combattre les us et coutumes rétrogrades » a-t-il lâché.

Toutefois, il indique qu’après l’adoption de ce projet d’édit par les élus provinciaux, Congo en Images va vulgariser avec les parties prenantes qui, chacune doit s’approprier et contribuer à la vulgarisation.

A en croire M. Coppens, Congo en Images a proposé des questions aux parties prenantes, ce qu’elles peuvent apporter pour renforcer les stratégies de lutte contre les us et coutumes rétrogrades afin de pouvoir atténuer les souffrances qu’endurent les femmes et filles ; parce que ce sont les us et coutumes qui sont en train d’affreindre les droits fondamentaux de la femme.

Dans leur contribution, les parties prenantes ont formulé des recommandations et ont proposé des pistes de solution notamment l’intensification des sensibilisations, d’aller vers les tenants qui sont les Administrateurs de territoires et les chefs coutumiers. Et, l’ONG Congo en Images les a reçus, tout en promettant de les capitaliser pour l’intérêt de la société.

Signalons que cette table ronde a connu la participation des bourgmestre adjoints de trois communes à savoir Kabondo, Mangobo et Kisangani, le Chef de division provinciale des droits humains ainsi que les acteurs de la société et des partis politiques.

JULEP/Lumière News

La Rédaction
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