Des milliers de manifestants qui protestent contre les nouvelles mesures prises par le président tunisien Kaïs Saïed expriment leurs craintes quant à
Des milliers de manifestants qui protestent contre les nouvelles mesures prises par le président tunisien Kaïs Saïed expriment leurs craintes quant à l’indépendance du système judiciaire tunisien.
Après avoir suspendu le parlement élu et limogé le gouvernement en juillet dernier, le président Kaïs a dissous le 5 février dernier le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ; et a institué dimanche 13 février un organe temporaire.
En outre, il est interdit aux magistrats de tous les grades d’organiser un mouvement de grève ou tenir toute action collective qui pourrait perturber ou retarder le fonctionnement normal des tribunaux.
Quelques heures après la publication de cette décision, plus de 2 000 protestataires se sont rassemblés dans le centre de Tunis pour manifester contre les nouvelles mesures prises par le président Kaïs et exprimé leurs craintes quant à l’indépendance du système judiciaire.
La Commission internationale de juristes a indiqué dans un communiqué le dimanche, que le nouveau décret instituant l’organe temporaire « consolide les pouvoirs entre les mains du président et met fin à un semblant d’indépendance judiciaire ».
Notons que le CSM est une instance indépendante créée en 2016 ; chargée de sélectionner, designer, promouvoir, transférer, suspendre ou révoquer les juges.
La Rédaction
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