Dans le cadre de lutte contre les maladies et ravageurs de manioc en République Démocratique du Congo, le programme de recherche Central and West Afri
Dans le cadre de lutte contre les maladies et ravageurs de manioc en République Démocratique du Congo, le programme de recherche Central and West African Virus and Epidemiology (WAVE) mène une enquête sur des échantillons des plantes malades pour des analyses moléculaires dans le but de caractériser les virus responsables des viroses de manioc.
À cet effet, dans le cadre des coopérations bilatérales entre les différents laboratoires de WAVE en RDC, deux agents de WAVE/IFA Yangambi dans la province de la Tshopo à savoir M.Jean Claude Bulonza et Mme Rosine Muvirirwa, respectivement chercheur, ingénieur et technicienne de laboratoire ont été envoyés au laboratoire de WAVE à l’INERA Mvuanzi pour une durée de deux mois soit du 26 Mars au 26 Mai 2023 afin d’effectuer des analyses sur des échantillons collectés dans les provinces de Sud-Ubangi, Nord-Ubangi, Mongala, Nord Kivu, Sud Kivu, Haut Uéle,Bas Uélé, Ituri, Tshopo, Maniema.
« Il vont faire l’extraction d’acide désoxyribonucléique (ADN) en utilisant le polimerase chain reaction (PCR). L’ADN va permettre de déterminer les virus responsables des maladies virales des manioc collectés dans les différentes provinces car, il y a plusieurs virus pouvant transmettre ces maladies. Et, le moyen le plus sûr de les caractériser c’est d’extraire leur ADN » a indiqué Mme. Londula, chargée de communication de Wave Ifa-Yangambi.
En outre, elle a précisé qu’a la fin de leur mission, ces chercheurs devront fournir un rapport sur le déroulement des travaux qu’ils ont effectué au laboratoire de WAVE à l’INERA Mvuanzi ainsi que les résultats obtenus lors des diverses analyses moléculaires.
Il sied de noter que le manioc constitue l’aliment de base pour environ 800 millions de personnes dans le monde, dont près de 500 millions africains.
L’Afrique, renseigne-t-on, est le plus grand producteur mondial de manioc avec 169 millions de tonnes soit 61% de la production mondiale.
Blaise Mussa/Lumière News
La Rédaction
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