Tshopo/Tracasserie sur la RN4 : le député provincial Simon Masimango hausse le ton et appelle le gouverneur à passer à l’action

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Tshopo/Tracasserie sur la RN4 : le député provincial Simon Masimango hausse le ton et appelle le gouverneur à passer à l’action

La problématique de cas des tracasseries administratives et multiplication des barrières sur les différents axes routiers de la province Tshopo sur l

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La problématique de cas des tracasseries administratives et multiplication des barrières sur les différents axes routiers de la province Tshopo sur la RN4, est une tragédie qui met à mal les usagers et la population qui empruntent cette route, renseigne le député provincial Simon Masimango, élu du territoire de Bafwasende.

Lors sa récente mission effectuée sur l’axe Kisangani-Bafwasende sur la RN4, le député provincial élu du coin Simon Masimango dit avoir fait un constat très macabre par rapport aux tracasseries administratives et la multiplicité des barrières avant d’atteindre le chef-lieu du territoire.

« Si vous fréquentez la RN4, vous trouverez tant de barrières qui ne sont que là pour rançonner les paisibles citoyens. Même si vous faites la route Banalia vous en trouverez. Presque toutes les routes qui mènent vers les territoires sont minées par des tracasseurs et des pilleurs de la routes qui constituent un frein pour le développement de notre province », a déploré le député provincial Simon Masimango.

Selon lui, il y a au moins 9 barrières érigées illégalement où ces tracasseries administratives deviennent une monnaie courante auprès des agents des services de sécurité et autres services de l’Etat. Il s’agit notamment au pk 13 pont bascule, au pk 17 où la police de circulation routière rançonne les propriétaires des engins au lieu de les acheminer aux services concernés afin de s’acquitter des droits qui reviennent à l’Etat ; au pk 20, ce sont les agents de l’environnement et de la garde République qui font la loi.

Aux Pk 23 sur la RN4, 122, 124 et 260 il y a respectivement le Foner, PCR, DGRPT, DGM, ANR qui se livrent à une tracasseries administratives à outrance et/ou les usagers de la population déboursent selon le cas à des montants allant de 2000 fc à 5000 fc poursonnes et à des sommes allant de 20.000 à 50.000 fc voire au delà pour ceux qui ont des engins et cela à chaque barrière.

Face à ces mauvaises pratiques instaurées par certains agents des services de l’Etat commis aux différents postes de contrôle en complicité avec les services de sécurité, le député provincial Simon Masimango dit avoir porté cette situation à ses collègues députés provinciaux afin de veiller sur ce phénomène, car il s’agit là d’un manque-à-gagner pour la province, étant donné que les assujettis ne payent plus toutes les taxes qu’il faut pour renflouer les caisses du trésor public, à cause de cette mafia orchestrée, à laquelle les usagers de la route sont obligés à s’habituer.

Ainsi, il demande au nouveau gouverneur de province de la Tshopo, Paulin Lendongolia Lebabonga d’intervenir le plus vite possible en prenant des mesures idoines pour supprimer toutes ces barrières illégales et sanctionner les auteurs de ces antivaleurs pour dégager ces manœuvres dilatoires.

A sa base, il a lancé un message d’apaisement tout en promettant de toujours parler au nom de la population qui l’a mandaté pour parler à son nom au niveau de l’assemblée provinciale.

JULEP/Lumière News

La Rédaction
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