Le vice-président en charge de l'administration de l'association des navigateurs fluviaux de Kisangani (Anaflukis) Félix Lohoto a, au cours d'une inte
Le vice-président en charge de l’administration de l’association des navigateurs fluviaux de Kisangani (Anaflukis) Félix Lohoto a, au cours d’une interview, rassuré la population boyomaise en général et celle de la commune urbano-rurale de Lubunga que sa structure prend des dispositions afin d’assurer la traversée des passagers en toute sécurité en cette période du débordement du fleuve Congo.
» Nous avons réduit le nombre de personnes à transporter de 30 à 15 passagers et nous avons également mis en place un service spécialisé pour le contrôle afin que les membres de l’anaflukis puisse obéir à l’ordre donné par le responsable de cette structure » a-t-il souligné.
M. Papy Saidi, l’un des passagers a relevé certaines conséquences négatives quant aux dispositions prises, bien que salvatrice.
« Nous sommes contraints de dépenser chaque jour 3000fc, donc 1500fc pour aller et 1500fc au retour. Nous payons 1000fc pour la pirogue et 500fc de la personne qui vous prend par le dos, malheureusement nous n’avons pas assez d’entrées, mais nous sommes contraints de beaucoup depenser », a-t-il déploré.
En rappel, les eaux du fleuve Congo ont débordé et submergé plusieurs endroits de la ville de Kisangani, notamment l’avenue Tshasthi qui passe devant la cathédrale Notre-Dame du Très Saint Rosaire et le parquet général de Kisangani, le bloc Aspiro dans la commune Makiso, le bloc Tokomeka et Djubu Djubu dans les communes Tshopo et Mangobo et une bonne partie de la commune Lubunga au bord du fleuve Congo.
Les vendeurs et vendeuses du long de l’avenue Tshasthi sont contraints de quitter leurs étalages pour s’installer de deux côtés de l’avenue qui mène vers la Procure de mission de l’archidiocese de Kisangani, avec pour conséquence, diminution de la clientèle.
Il sied de noter que le débordement du fleuve Congo a été également signalé dans le territoire d’Isangi où plusieurs édifices sont submergés dans l’eau.
Blaise Mussa/Lumière News
La Rédaction
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