Instituée depuis 2005 par les Nations unies, l'humanité commémore le 30 juillet de chaque année, la journée mondiale de la dignité des victimes de la
Instituée depuis 2005 par les Nations unies, l’humanité commémore le 30 juillet de chaque année, la journée mondiale de la dignité des victimes de la traite des personnes.
En République Démocratique du Congo, cette journée a été commémorée avec faste dans la ville de Kisangani. Une activité riche en couleur a été organisée par l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes (APLTP), en présence de Mme le directeur adjoint du cabinet du Chef de l’État en charge des questions juridiques et diplomatiques, Nicole BWATSHA, de la conseillère spéciale du chef de l’État en charge de la jeunesse, genre et famille, du gouverneur intérimaire de la Tshopo Maurice Abibu Sakapela, du maire de la ville de Kisangani Jean Louis Alaso, des membres de la coordination de l’APLTP et de plusieurs autorités politico-administratives, militaires et de la Police Nationale Congolaise (PNC). L’amphithéâtre de l’Université de Kisangani a servi de cadre à cette activité commémorative.
Prenant la parole pour la circonstance, Mme. Nicole BWATSHA, directrice adjointe du cabinet du Chef de l’État en charge des questions juridiques et diplomatiques, a lu in extenso le message du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour cette journée.
Dans ce message, le Chef de l’État déplore la crise sécuritaire que traverse le pays, à travers lesquelles les bourreaux profitent du désespoir de la population dans les zones de conflits, de la séparation des enfants et de leurs parents lors des déplacements, de la précarité de la vie en général pour recruter et enlever les enfants et les femmes, soumettre les filles à l’exploitation sexuelle, et à la prostitution, imposer le travail forcé et la mendicité forcée aux personnes vulnérables dont les enfants.
Le Président Tshisekedi, préoccupé par cette pratique, qui est une forme de violations des droits humains, invite les deux chambres du parlement de la RDC, à voter de manière urgente, le projet de loi sur la lutte contre la traite des personnes, au cours de la session parlementaire prochaine.
La coordinatrice de l’APLTP Cécile Rebecca Meta Kansanda a précisé que « chaque année, des milliers d’hommes, des femmes et des enfants tombent aux mains de trafiquants dans leur pays ou à l’étranger. Tous les États, tous les continents sont affectés par la traite des personnes soit en tant que pays d’origine, soit de transit ou soit de destination des victimes et la République Démocratique du Congo est confrontée à ce phénomène compte tenu de sa situation géographique au centre de l’Afrique et la richesse de son sous-sol qui est convoitée de par le monde ».
En outre, la coordinatrice de l’APLTP a souligné que le phénomène de la traite des personnes englobe des aspects divers comme l’exploitation sexuelle, l’esclavage domestique, la servitude pour dette, l’exploitation de la prostitution d’autrui, la mendicité forcée, la vente d’organes, le recrutement forcé au sein des groupes armés, le mariage forcé, le travail forcé et toutes autres pratiques analogues, etc.
Notons que le thème retenu pour cette année met l’accent met un accent particulier sur les technologies de l’information. À cela, l’APLTP envisage d’introduire dans le contenu de la formation des acteurs de première ligne, une nouvelle thématique sur la criminalité par internet et d’intensifier sa collaboration avec l’Interpol et la cellule de cybercriminalité du Parquet fédéral belge et du parquet général près le Cour de cassation en RDC.
Le thème pour commémorer la journée mondiale de la dignité des victimes de la traite des personnes 2022 porte sur « Utilisation et abus de la technologie » précise-t-on.
Théodore Dux/Lumière News
La Rédaction
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